Catégorie : Education Sensibilisation

  • Retour sur l’intervention du 10 mars 2023 à Ambérieu-en-Bugey :  L’Affaire  “Petrol X”,  ou  comment  apprendre à préserver le vivant par le droit au lycée ?  

    En cette chaude après-midi ensoleillée du 10 mars 2023, la cloche retentit dans le lycée de la Plaine de l’Ain à Ambérieu-en-Bugey. Aujourd’hui, un procès fictif environnemental est au programme pour les terminales du cours de philosophie. 

    Après une courte présentation de l’association Notre Affaire À Tous-Lyon et de ses missions de sensibilisation à la justice climatique, les consignes sont données. 

    Du pétrole a été découvert  en plein milieu du lac de Miribielle  et une multinationale pétrolière, nommée “PetrolX”, vient tout juste de décrocher son permis d’exploiter le gisement auprès de la mairie de la commune ! Mais le projet n’est pas sans faire de remous parmi les citoyen.ne.s. Les associations “Vert de Lion” et “ Vivre à Miribielle” ont pris leur décision : cette fois, pas question de se laisser faire,  ils saisiront les juges.

    Distribution d’un rôle par élève et d’un petit tas de cartes ressources en lien avec le sujet  pour chaque pôle puis le chronomètre se déclenche : une demi-heure seulement pour préparer sa plaidoirie en groupe ! Dans le pôle d’expertise et de jugement, la concentration est à son comble. Que peut bien signifier cette carte sur laquelle figure la hiérarchie des normes ? Comment un juge doit-il prendre sa décision ?  Et que fait un.e  expert.e scientifique rattaché.e au tribunal ? Trois mots sont maîtres pour dans ces deux professions :  impartialité, indépendance et justice. Côté pôle de quartier et pôle environnemental, les riverain.e.s et les militant.e.s sollicitent leurs avocat.e.s pour obtenir les meilleurs conseils. Comment réussir à préserver les systèmes vivants, humains et non-humains ?

    “Comment réussir à préserver les systèmes vivants, humains et non-humains ? “

    À l’autre bout de la salle, les politiques et les entreprises, locales ou multinationales se concertent. Le but est simple, trouver la faille de la partie adverse et anticiper leurs arguments pour défendre au mieux le projet de l’industrie “PetrolX”. 

    17h, le temps est  écoulé. Place maintenant au procès. En ligne l’une en face de l’autre, les parties se toisent en attendant l’arrivée des juges. Le silence se fait et soudain la sonnette tintinnabule : “La Cour ! Levez-vous !” proclame le professeur, qui pour cette heure incarnera l’huissier de justice. Sur invitation, l’un des avocat.e.s de l’association de protection de l’environnement se lance et prend la parole devant ses camarades : “Il y a déjà une pollution de notre lac et de nos terres, mais ce projet ne va faire qu’amplifier cette pollution !”.  Pris dans sa tirade, il aligne les arguments : “Cette pollution nous empêchera de cultiver !” avant que Madame la Juge lui demande de bien vouloir conclure. Pas facile effectivement de condenser la réflexion de tout son groupe en une minute trente seulement. 

    “Cette pollution nous empêchera de cultiver !“

    “Pourquoi nous priver de cette opportunité, nous pourrions subir un préjudice économique si cette entreprise ne voit jamais le jour” rétorque Charli, dans le camp des défenseur.euse.s du projet. “La pollution de l’air atteint chaque année 4000 personnes, victimes de maladies respiratoires dans le bassin Lionnet”, rappellent les scientifiques, attachés à la réalité des faits, dans leur grande blouse blanche du TP de physique de l’heure d’avant. Alexandre, au soutien de la major pétrolière, s’indigne  “Aujourd’hui, le pétrole est indispensable à notre société, notamment dans les transports !”. À sa suite, Avril se félicite des efforts entrepris par cette société, actrice de la transition énergétique, qui s’engage à inscrire son activité pétrolière dans les Accords de Paris. “C’est un beau projet pour l’avenir” clame t-elle. Mais Lina constate la carence de ses élu.e.s, qui n’ont pas pris la peine de rechercher si une diversification d’activités économiques moins polluantes n’aurait pas eu pour effet de créer le même nombre d’emplois.  “Nous sommes contre ce projet, il aurait fallu faire des votes avec les citoyens avant d’accorder ce permis pour lequel nous n’avons même pas été consulté.e.s” exige une autre citoyenne, au nom de son droit de participation à l’élaboration des décisions publiques ayant une incidence sur l’environnement. Louis, entrepreneur,  termine en rappelant que “chaque projet se pense à long terme” avant que les juges ne passent à la deuxième étape du procès, celle des questions des magistrat.e.s aux parties. La définition  de l’intérêt général en tête, la juge Elisa s’interroge quant aux affirmations de l’entreprise PetrolX :  “Vous dites améliorer la qualité de vie des habitant.e.s, pourriez-vous préciser s’il vous plaît ?” 

    “Chaque projet se pense à long terme”

    Après les questions, s’ensuit un débat mouvementé entre les parties, qui, s’il ne respecte pas tout à fait le déroulé classique d’un procès, n’en reste pas moins crucial pour que chacun.e puisse tester la répartie de ses adversaires. Narquoise, l’écologiste Louna ironise lorsque l’un des représentant.e.s de PetrolX  lui parle de compensation carbone : “Les champs, c’est pas fait pour planter des arbres, alors où est-ce que vous allez les mettre vos arbres hein ?” La clochette tinte à nouveau et les juges quittent la salle d’audience pour délibérer. 

    “Les champs, c’est pas fait pour planter des arbres, alors où est-ce que vous allez les mettre vos arbres hein ?”

    Après quelques minutes de compte-rendu informel, à chaud, avec le reste de la classe, la porte s’entrebaille et l’huissier ramène l’ordre dans la salle. Le couverture de cuir rouge du Code de l’environnement brille sur le bureau, tout près des juges. La tension monte. La décision est prise : l’entreprise ne pourra s’installer qu’à la stricte condition de respecter le droit en matière de pollutions et de réduction des émissions de gaz à effet de serre. La décision détonne par rapport aux magistrat.e.s de la classe précédente. Ces dernier.e.s avaient préféré annuler le permis accordé par la mairie à PetrolX, par manque de preuve certaine de la dynamique économique sur la région qu’aurait engendré le projet.

    Myriam, marquée par ce procès vient me confier à la fin de l’intervention : “Ça m’aurait aidée d’être dans l’équipe adverse, j’aurais pu vraiment plus sortir de ma zone de confort. Mais ce qui est sûr, c’est que ça nous a forcé.e à parler pour nous faire entendre !”.  Secouant de droite à gauche ses cheveux noirs entremêlés de rose, elle ajoute :  “ Même dans la réalité, on brade la vie des espèces protégées et des humains travaillant dans ce genre d’entreprise,  simplement pour de l’essence moins chère !”.

    “ Même dans la réalité, on brade la vie des espèces protégées et des humains travaillant dans ce genre d’entreprise, simplement pour de l’essence moins chère !”

    La sonnerie marque la fin du cours et Alessio, Lina, Myriam, Oscar, Mathis,Elisa et tous.tes les autres  retrouvent leur peau d’élève. Sac à l’épaule, livret de solutions à la main, ils et elles s’en vont profiter de ce week-end mérité en cette période de révision du baccalauréat. Et qui sait, peut-être que plus tard, quelques juristes-en-herbe devenu.e.s grandes plantes, iront défendre les intérêts du vivant au moyen du droit… 

    Les bénévoles du groupe Education Sensibilisation à Notre Affaire À Tous – Lyon

    10 mars 2023, Lycée de la Plaine de l’Ain,  Ambérieu-en-Bugey

  • Éducation et Sensibilisation

    Éducation et Sensibilisation

    Présentation

    Le programme “Education & Sensibilisation” de Notre Affaire à Tous, lancé en septembre 2019, propose un programme d’éducation et de sensibilisation à la justice climatique et aux conséquences du changement climatique sur nos droits fondamentaux. Il vise à former les citoyen-nes et en particulier les jeunes générations sur des thématiques variées : changement climatique, limites planétaires, inégalités climatiques et environnementales, justice climatique, droits de la nature, écocide… 

    Malgré leur présence grandissante dans le débat public, ces notions juridiques ou scientifiques restent trop peu présentes dans les programmes scolaires du secondaire et du supérieur. Pourtant, elles permettent de répondre à une demande croissante de la jeune génération, en quête de sens, de connaissance et d’outils pour faire face au monde présent et à venir. 

    Nous avons donc lancé cette initiative pour pallier au manque d’informations et de formation sur ces enjeux, pour élargir le débat autour de ces problématiques, et parce que nous luttons pour une justice climatique et sociale pour toutes les générations !

    Objectifs

    • Sensibiliser les citoyen-nes aux effets du changement climatique, à la responsabilité de l’activité humaine dans le phénomène de changement climatique. 
    • Sensibiliser les citoyen-nes sur l’interdépendance entre droit de l’Homme et droit à un environnement sain, droit de la nature et à l’écocide. 
    • Éduquer les citoyen-nes aux notions d’état de droit, droits et libertés fondamentales, justice, droit de l’homme, droit de l’environnement.
    • Éduquer les citoyen-nes à la justice climatique : outil de lutte contre le changement climatique. Comment faire respecter mes droits fondamentaux et le droit à un environnement sain  ?
    • Augmenter l’accessibilité, la disponibilité, et la diversité des informations sur les thématiques complexes du droits de la nature, du contentieux climatique, de justice climatique, d’écocide.

    Comment ?

    Pour atteindre nos objectifs, nous organisons des séances de formation dans les collèges, les lycées, le supérieur et dans tout milieu professionnel qui en fait la demande : ateliers dynamiques, débats mouvants, interventions extérieures ponctuelles ou dans le cadre d’un projet sur le long terme… 

    Nous favorisons aussi le développement d’approches pédagogiques actives et interactives pour développer un contenu adapté selon notre public et nos modalités d’intervention :  organisation ou participation à des événements, intervention dans le cadre de représentations en partenariat avec des troupes de théâtre et des artistes, création de contenus pédagogiques à destination de publics variés…

    Nos Actions

    Les cliniques de droit

    Depuis 2019, Notre Affaire à Tous participe aux cliniques de droit de différents établissement d’études supérieures, tels que des Instituts d’Etude Politique et des Universités. Ces partenariats sont l’occasion pour les étudiant-es de mener des projets de fond au sein de l’association. Ces étudiant-es sont encadrés par différents groupes de travail de Notre Affaire à Tous, en adéquation avec le projet mené.

    Interventions en universités

    A travers nos interventions en universités, nous souhaitons donner une approche pluridisciplinaire de la protection de l’environnement : approches juridiques, sociologiques, politiques etc. Nous souhaitons démocratiser l’outil du droit auprès des étudiant-es pour former des professionnel-les conscient-es du potentiel du droit pour la protection de l’environnement. Nous souhaitons proposer des cas pratiques pour concrétiser des savoirs théoriques.

    Boite à outils pédagogique

    Les intervenant-es de Notre Affaire à Tous ont pris la décision, au fil des rencontres,  de diversifier leurs activités. Nous avons créé un partenariat avec le collectif Savanturiers – Ecole de la Recherche pour créer ensemble une « boîte à outils » pédagogique sur la justice climatique ! Notre objectif ? Accompagner les enseignant-es et sensibiliser les lycéen-nes et collégien-nes à ces enjeux primordiaux. Les supports sont diversifiés : fiches thématiques, vidéos ludiques, fiches d’activités pratiques…

    L’accompagnement de projets scolaires

    Pour développer notre réseau et nos possibilités d’interventions, les membres du groupe Education & Sensibilisation participent et organisent des événements auprès de publics de tout âge parfois sur un weekend ou plusieurs jours. L’occasion pour nos bénévoles de rencontrer d’autres collectifs et citoyen-nes qui agissent dans le domaine éducatif, de la recherche et de l’écologie !

    Interventions en milieu scolaire

    Les juristes et bénévoles de Notre Affaire à Tous qui participent à cette action sont intervenus à plusieurs reprises en milieu scolaire, depuis septembre 2019, notamment dans des collèges et des lycées en France, à Paris et en région ! Les intervenants viennent discuter avec les élèves des notions de droits de la nature, de contentieux climatiques, de changement climatique, et de droit international.  Chaque intervention est adaptée et personnalisée au niveau du public et en fonction de leurs envies et besoins.

    Création d’un réseau d’associations engagées

    Notre Affaire à Tous n’est pas la seule association à intervenir dans les milieux scolaires pour alerter sur la situation écologique et climatique actuelle. D’autres interventions présentent des éléments tout à fait complémentaires aux notions abordées par Notre Affaire à Tous. C’est pourquoi nous avons jugé nécessaire de constituer un réseau d’acteurs engagés pour une éducation à la hauteur des enjeux climatiques et écologiques. 

    Nos ressources

    Nos autres actions

  • Une nouvelle boîte à outils pratique sur la justice climatique !

    Après la parution d’une première boîte à outils pédagogique sur la justice climatique en 2020, Notre Affaire à Tous et Savanturiers – Ecole de la Recherche dévoilent une nouvelle boîte à outils, davantage axée sur le côté pratique, sur le thème de la justice climatique et du droit de l’environnement !

    Ce support ludique et pédagogique ambitionne de répondre aux lacunes des programmes scolaires de l’enseignement secondaire sur les questions environnementales et climatiques, pourtant si essentielles à l’heure des crises climatique et environnementale. Il est urgent d’agir avec la jeunesse à travers l’éducation : les études récentes indiquent que près de 60% des jeunes de 16 à 25 ans se disent très inquiets ou extrêmement inquiets face au changement climatique.

    Face à ce double-constat accablant, nous avons ressenti la nécessité d’offrir de nouvelles clés d’enseignements aux professeurs de collège et de lycée. Il est urgent de repenser, voire de penser tout court, l’enseignement que nous donnons aux collégiens et aux lycéens vis-à-vis des questions qui ne manqueront pas d’impacter profondément leur avenir.

    Au-delà de la nécessité de les informer, nous avons la conviction qu’il est tout aussi urgent de créer un discours qui se veut rassurant, porteur de solutions et d’espoir, dans un monde où l’actualité environnementale peut-être déroutante, notamment pour les jeunes générations qui souffrent de plus en plus d’éco-anxiété. 

    C’est pourquoi Notre Affaire à Tous et les Savanturiers ont élaboré cette nouvelle boîte à outils pédagogique, composée de cinq fiches d’activités ludiques et informatives :

    • Le débat mouvant
    • La mise en situation d’inégalités climatiques et environnementales
    • Le théâtre d’improvisation : simulation d’une négociation internationale et d’un procès environnemental
    • La charte de l’environnement des collèges et des lycées
    • Le concours d’éloquence

    Ce nouveau dossier vise à offrir la possibilité d’un travail en toute autonomie pour les enseignant-es, afin que ces derniers puissent permettre aux jeunes générations de s’emparer au mieux des enjeux climatiques et environnementaux du XXIème siècle !

  • Les cliniques de droit

    Les cliniques de droit

    Présentation

    Depuis 2019, Notre Affaire à Tous participe aux cliniques de droit de différents établissements de l’établissement supérieur. Nous avons ainsi mis en place des partenariats avec :

    • Sciences Po Toulouse : en 2019, 2020 et 2021.
    • Sciences Po Paris : en 2019, 2020 et 2021.
    • Sciences Po Rennes campus de Caen : en 2020 et 2021.
    • Université Paris Nanterre : en 2021.
    • Université Jean Moulin Lyon 3 : en 2020.

    Ces cliniques sont l’occasion de travailler sur des sujets de fond de l’association avec les étudiant-es. Les étudiant-es de la clinique de droit de Sciences Po Paris, encadré par le groupe local lyonnais de Notre Affaire à Tous, ont ainsi pu mener un travail de recherche sur la vallée de la chimie à Lyon et ont remporté pour celui-ci le prix Mainguené. D’autres étudiant-es, comme ceux de Sciences Po Caen ou encore ceux de Sciences Po Toulouse, ont pu mener des projets au sein des différents groupes de travail de l’association et produire des livrables – articles, rapports etc – qui ont vocation à être publiés ou utilisés pour certains projets.

    Ces partenariats avec les universités permettent aux étudiant-es de mener des projets concrets et de découvrir pour certain-es le travail associatif et la justice climatique. Ils apportent également beaucoup à Notre Affaire à Tous en nous permettant de mener des projets de fond.

  • Interventions en universités

    Interventions en universités

    Présentation

    A travers nos interventions en universités, nous souhaitons donner une approche pluridisciplinaire de la protection de l’environnement : approches juridiques, sociologiques, politiques etc.

    Nous souhaitons démocratiser l’outil du droit auprès des étudiant-es pour former des professionnel-les conscient-es du potentiel du droit pour la protection de l’environnement.

    Nous souhaitons proposer des cas pratiques pour concrétiser des savoirs théoriques.

    Les formats proposés

    Nos interventions se construisent en partenariat avec l’enseignant-e référent-e du module et/ou le directeur ou la directrice de la formation afin qu’elles s’insèrent au mieux dans le module universitaire suivi. Notre objectif est de co-construire un format approprié et de répondre au mieux aux attentes des étudiant-es formé-es.

    Sur des formats classiques, nous proposons notamment :

    • Pour tout un UFR : des conférences avec un temps de questions (environ 1h30-2h)
    • Pour un petit groupe d’étudiant-es : des formats TD, sur des sujets théoriques ou des cas pratiques (environ 2h)
    • Des débats autour de sujets tels que les droits de la nature ou comment intégrer des notions tel que l’écocide dans notre droit pénal.
    • Des interventions à plusieurs reprises dans un même TD ou cours magistral au cours d’un semestre ou d’une année avec un même groupe d’étudiant-es afin d’aborder différents sujets sur un même thème et de proposer des cas pratiques.

    Des thématiques d’interventions variées

    • Droits de la nature et reconnaissance du crime d’écocide : L’enjeu est avant tout d’expliquer la nécessité de la mise en oeuvre de tels droits mais aussi d’expliquer vers quelle évolution du droit positif nous tendons pour une meilleure prise en compte des impacts environnementaux de l’activité humaine des écosystèmes. Ces interventions s’appuient sur des analyses des solutions internationales existantes à ce sujet, et peuvent consister en l’analyse de plusieurs de ces exemples.
    • Contentieux climatiques dans le monde : Par l’analyse d’une diversité de jurisprudence autour de thèmes environnementaux, de pollution de l’air, de santé de la population, de biodiversité etc. nous cherchons à dresser un panorama des avancements en termes de contentieux environnementaux à l’échelle internationale. Les interventions peuvent être thématiques autour par exemple des tribunaux d’arbitrage et de leur rôle au sein de ce contentieux fourni ou se centrer sur une ou deux affaires emblématiques telle que l’affaire Urgenda aux Pays-Bas.
    • Justice climatique locale : Ces formations abordent des outils de droit public de l’environnement et de droit de l’urbanisme servant dans la lutte contre les projets imposés et polluants. Il s’agit de cerner l’application de sujets théoriques tels que les PLU et les études d’impact, dans une mise en oeuvre militante et engagée afin d’exercer un droit avec une visée environnementale forte.
    • Recours climat : l’affaire du siècle et autres contentieux français : Une formation autour du recours en reconnaissance de la carence fautive de l’Etat dans la mise en place de politique environnementale forte, permet de cerner dans une vision publiciste les principaux leviers d’engagement climatiques internationaux et nationaux. La contextualisation d’une telle procédure dans une jurisprudence internationale, permet d’appréhender la faisabilité d’un tel recours et la dimension politique que peut prendre une affaire juridique.
    • Responsabilité des multinationales en matière de climat : Nous sommes aujourd’hui en mesure de calculer la répartition des responsabilités et de désigner les plus grands responsables du dérèglement et notamment les multinationales. Cette intervention s’appuiera sur le devoir de vigilance des multinationales. En France, la loi sur le devoir de vigilance a pour objectif de “responsabiliser les sociétés transnationales afin d’empêcher la survenance de drames en France et à l’étranger et d’obtenir des réparations pour les victimes en cas de dommages portant atteinte aux droits humains et à l’environnement”. Nous pourrons nous appuyer sur des actions récentes comme l’affaire “Notre Affaire à Tous contre Total” mais aussi des affaires internationales comme “Milieudefensie contre Shell” aux Pays-Bas.
    • Inégalités climatiques et environnementales : Le changement climatique est souvent perçu comme une menace globale et uniforme. Pourtant, selon l’âge, le sexe, le statut social des individus qui comprend leurs ressources économiques, culturelles et sociales, la vulnérabilité des individus face aux risques du dérèglement climatique est fortement différenciée. Les populations les plus démunies sont à la fois plus exposées aux risques naturels, à court-terme et plus fragiles face aux changements de long terme. L’enjeu des interventions sera de montrer une approche pluridisciplinaire du sujet et mettre en avant la nécessité de politiques publiques ambitieuses prenant en compte les plus démunis.
    • Initiation : la protection de l’environnement par le droit : Approche pluridisciplinaire de la protection de l’environnement par le droit (juridiques, sociologiques, politiques etc.) pour des formations en sciences politiques, géographie, sociologie, philosophie.

    La complexité des interventions peut être variable. Certains sujets sont plus techniques que d’autres. Mais nous avons pour habitude de nous adresser autant à un public d’initiés qu’au grand public. Ainsi, nous pourrons en fonction du module dans lequel s’insère l’intervention faire varier le niveau de technicité.

    Nos ressources

  • Et si le Rhône avait des droits

    Projet du groupe local de Lyon de Notre Affaire à Tous

    “Et si le Rhône avait des droits” c’est le nouveau projet proposé par l’antenne lyonnaise de Notre Affaire à Tous, en partenariat avec id-eau, le CRI et Ashoka. Ce projet s’inscrit dans une volonté d’éducation par la recherche autour des droits de la nature. 


    De septembre 2021 à juin 2022, le groupe local accompagnera des classes de lycées et de collèges riverains du Rhône, de part et d’autre de la frontière franco-suisse, dans leurs réflexions et leurs investigations autour de la question “Et si le Rhône avait des droits ?”. Chaque classe agira comme un mini-laboratoire et sera accompagnée par un·e mentor scientifique et/ou juridique. Le projet se finalisera par une mise en commun des travaux et des découvertes de chaque classe.

    Les fondements du projet

    Le Rhône, une entité vivante à protéger

    Le Rhône, fleuve qui sillonne la Suisse et la France, est une ressource essentielle à notre survie et à celle des générations futures. Pourtant, le Rhône subit de multiples atteintes : pollution, dérèglement climatique, fonte des glaciers, baisse de la biodiversité… Des deux côtés de la frontière, il n’existe actuellement aucun outil juridique suffisant permettant de le protéger.

    Et si le Rhône avait des droits. Il est certain que l’idée de donner des droits à une entité naturelle bouleverse notre conception de la relation entre l’humain et la nature. Les textes de loi qui régissent nos sociétés ne tiennent en effet pas compte de nos liens d’interdépendance avec notre environnement naturel, avec les écosystèmes et les espèces qui permettent la vie sur Terre. Notre droit de l’environnement occidental s’est construit autour de l’oubli de l’interdépendance du vivant. Pourtant, une relation plus respectueuse entre les humains et la nature est possible. Les relations qu’entretiennent certains peuples autochtones avec leurs environnements en sont la preuve.

    Les droits de la nature, un nouveau champ qui prend de l’ampleur

    Les mouvements citoyens comme la communauté scientifique interrogent depuis quelques années l’accès au statut de personne juridique de nouvelles entités jusque-là non concernées : biotopes, animaux, cours d’eau, voire le concept philosophique de “Nature” lui-même. Les droits de la nature constituent un champ nouveau et prometteur. Il se situe à la croisée des chemins entre le droit, la philosophie et les humanités environnementales, côté recherche, et le militantisme et les mouvements écologistes, côté société. 

    Chez Notre Affaire à Tous, nous défendons au quotidien l’importance de doter la nature de droits afin de créer un droit de l’environnement adapté aux limites planétaires. Le projet “Et si le Rhône avait des droits ?” s’inscrit dans cette volonté de promouvoir un droit de l’environnement plus effectif. 

    A l’origine, l’Appel du Rhône

    Le projet “Et si le Rhône avait des droits ?” s’inscrit dans la continuité de L’Appel du Rhône. Cette mobilisation citoyenne, collective et transnationale vise à faire reconnaître une personnalité juridique au Rhône afin de revendiquer ses droits à exister, être préservé, se régénérer, évoluer, de manière à maintenir et garantir son environnement et sa biodiversité tant pour nous que pour les générations futures.  

    Ce mouvement citoyen a vocation à sensibiliser autour des enjeux liés à la préservation de ce fleuve du point de vue écologique et à combler les lacunes en termes de normes légales.

    L’éducation et la sensibilisation, un enjeu majeur pour la justice environnementale

    Éduquer les générations de demain aux enjeux climatiques et environnementaux est fondamental pour construire un monde plus respectueux de la nature et de ses droits. L’École est l’unique lieu où tous les enfants et adolescent·e·s, quel que soit leur milieu familial, peuvent avoir accès aux savoirs académiques et citoyens partagés et communs.

    Les programmes scolaires laissent une grande place à l’étude des relations et de l’interdépendance entre les vivants et le vivant et les milieux naturels. Toutefois, à l’heure des défis climatiques, les connaissances scientifiques doivent être incluses dans une démarche interdisciplinaire pour mieux outiller les élèves, futurs citoyen·ne·s et acteurs·rices éclairé·e·s de l’anthropocène.

    L’ambition de ce projet est d’amener les élèves à mobiliser leurs connaissances scientifiques pour aborder des questions vives d’ordre citoyen : la nature peut-elle être un sujet de droit ? Les élèves sont initiés aux méthodes, concepts et procédures du droit et travaillent en profondeur les compétences en matière d’argumentation, de rhétorique et de cartographie des controverses. Ils développent ainsi, dès le plus jeune âge, les savoirs rigoureux et les procédures démocratiques pour être les acteurs·rices et les décideur·e·s dans un Etat de droit.

    Le fonctionnement du projet

    Et si le Rhône avait des droits, c’est quoi ?

    Nous invitons les établissements scolaires riverains du fleuve Rhône et de part et d’autre de la frontière franco-suisse à participer et à partager les résultats de leurs investigations et recherches sous forme d’un projet interdisciplinaire à la question « Et si le Rhône avait des droits ». Les classes pourront agir comme des mini-laboratoires en adoptant les méthodes de la recherche scientifique, notamment dans le domaine juridique. Comme dans un laboratoire, il s’agit d’un projet multi-acteurs.rices orchestré par l’enseignant·e, mené par les élèves et conseillé par un·e mentor scientifique et/ou juridique.

    La restitution finale pourra prendre des formes diverses : procès fictifs, proposition de loi, plaidoyer, article de philosophie de droit, court-métrage, documentaire, débat contradictoire, etc. Ce projet est porté par un collectif d’associations qui conjuguent leurs expertises respectives à un niveau transnational (franco-suisse) afin d’apporter dans les classes les enjeux les plus vifs liés aux crises climatiques.

    Les outils pédagogiques prévus

    Afin d’amener les élèves à s’interroger collectivement de manière philosophique, juridique et scientifique sur les liens entre la nature, le droit et les humains, le projet mettra en place différents outils s’inscrivant dans la méthode d’éducation par la recherche, en collaboration avec le CRI. Ces outils auront également pour but d’apprendre aux élèves à appréhender le droit comme un outil permettant de mettre un terme à des activités qui pourraient détruire ou entraver la régénération des écosystèmes et de la biodiversité du Rhône et de ses affluents, dont dépendent les générations actuelles et futures.

    Il est donc prévu de déployer, tout au long de l’année scolaire 2021-2022, le programme pédagogique suivant : 

    • Mise à disposition de boîtes à outils méthodologiques et pédagogiques ainsi que les ressources nécessaires pour comprendre les droits de la nature et des grandes notions juridiques
    • Ateliers d’éloquence afin d’acquérir des bases pour argumenter et préparer le grand évènement final ou Atelier de muséographie en partenariat avec le Musée des Confluences de Lyon afin de concevoir une exposition sur un tour du monde des actions ayant donné des droits à une entité naturelle
    • Rencontres avec des professionnel·le·s du droit de l’environnement, magistrat·e·s, expert·e·s scientifiques, avocat·e·s, ainsi que des bénévoles de Notre Affaire à Tous et id-eau qui leur partageront leurs expertises et leur apporteront des notions juridiques.
    • Lors d’un grand événement final, toutes les classes se réuniront pour exprimer leurs opinions sur la pertinence de donner des droits au Rhône, sous une forme libre (jeu d’éloquence, théâtre d’improvisation, poésie, projets artistiques…).

    Vous êtes professeur·e·s ? Rejoignez le projet éducatif “Et si le Rhône avait des droits”

    Le collectif porteur du projet accompagne les enseignant·e·s engagé·e·s dans une  authentique démarche de développement professionnel en leur proposant :

    1/ Une formation : 

    • Initiation au domaine juridique, notamment en matière de droits de la Nature et les controverses qui y sont propres 
    • Initiation aux enjeux et méthodes de l’éducation par la recherche

    2/ La structuration d’une communauté d’enseignant·e·s et de mentors juridiques sous la forme d’un co-laboratoire : 

    • Mutualisation des expertises 
    • Documentation des projets
    • Modélisation pour essaimage en année 2

    Si vous êtes professeur·e, en France ou en Suisse, dans un établissement riverain du Rhône et voulez rejoindre le projet, remplissez ce bulletin d’adhésion :

  • Boite à outils pédagogique

    Boite à outils pédagogique

    Présentation

    Cette  boîte à outils “Les Savanturiers de la justice climatique” pédagogique est composée de fiches et de vidéos présentant les grands principes de la justice climatique et du droit de l’environnement. Présentée sous un format ludique et disponible gratuitement, les enseignants.es peuvent ainsi préparer leurs cours sur cette thématique à distance et en totale autonomie, s’inspirant des supports ou les diffusant directement auprès des élèves.

    Cette ressource pédagogique inédite permettra un travail en autonomie des enseignant.es, et par conséquent l’acquisition de connaissances nouvelles par les jeunes générations. In fine, ce travail participe également à montrer l’insuffisance actuelle des programmes scolaires par rapport à l’urgence écologique et climatique et la nécessité d’y intégrer des cours axés sur les enjeux de la justice climatique et le droit de l’environnement.

    Une boite à outils complète

    La boîte à outils comprend un dossier composé de 9 fiches thématiques :

    • les principes généraux du droit et de la justice en France
    • les principes généraux du droit de l’environnement
    • le droit pénal de l’environnement en France
    • les grandes négociations internationales sur le climat
    • les grands procès climatiques
    • la responsabilité sociale et environnementale des entreprises
    • les droits de la nature et la notion d’écocide
    • le droit des animaux
    • les inégalités climatiques et environnementales

    L’équipe de Notre Affaire à Tous NAAT reste à votre disposition si vous avez des interrogations dans la préparation et l’application de vos cours.

    Nos ressources

  • L’accompagnement de projets scolaires

    L’accompagnement de projets scolaires

    Présentation

    La compréhension et la maîtrise de nouvelles notions scientifiques ou juridiques passe aussi par la réalisation d’activités concrètes et une mise en pratique de ces concepts théoriques par des projets scolaires ou périscolaires. C’est à cette occasion que les élèves démontrent leur compréhension du sujet et s’approprient la problématique de la justice climatique, à leur échelle.

    A cette fin, nous avons élaboré un dossier de fiches pratiques qui sert de support pour les intervenants mais également pour les professeurs qui souhaitent mettre en place certaines activités en autonomie.

    Nous proposons également un accompagnement des professeurs qui souhaiteraient mener des projets sur le long terme grâce à diverses interventions en classe mais aussi une aide à la préparation du projet.

    L’objectif de ces différents ateliers est d’ouvrir l’esprit des élèves aux différents enjeux sociaux, juridiques et scientifiques de la crise climatique, et de développer l’esprit critique des élèves ainsi qu’un civisme nécessaire pour tout citoyen.ne.

    Des modes d’intervention variés

    Cette boîte à outils pédagogique de mise en pratique contient des fiches projet détaillant le déroulé de chaque activité :

    • Débat mouvant : Il s’agit d’une activité permettant aux élèves de se positionner en accord ou désaccord par rapport à une affirmation et d’exprimer alors leur opinion sur des sujets d’actualité dans le respect de l’autre.
    • Théâtre d’improvisation : À l’occasion d’une négociation fictive d’un traité à l’international sur l’environnement, les élèves mettent en pratique les connaissances acquises sur la justice climatique ainsi que sur l’intelligence collective.
    • Concours d’écoloquence : Cet évènement consiste à organiser des prises de parole à tour de rôle dans lesquelles les élèves présenteraient des plaidoiries préparées en amont visant à défendre des éléments de la nature. Cette activité intègre ainsi les problématiques environnementales et de justice climatique au sein d’un exercice d’éloquence.
    • Mise en situation d’inégalités environnementales et climatiques : Les élèves se voient répartis en deux groupes sociaux inégaux face au changement climatique et aux aléas naturels, pour ensuite échanger leurs points de vue.

    Nous proposons également de suivre des projets se déroulant tout au long de l’année : 

    • Réalisation d’une “Charte de classe de lutte contre le changement climatique. Quelles actions concrètes au quotidien ? Cette activité permet aux élèves de réfléchir ensemble aux différents moyens de lutte contre le changement climatique. Cette charte pourrait aborder des thématiques variées comme la protection de la biodiversité, l’alimentation durable ou encore la gestion des déchets.
    • Créer “Notre carte à tous” : cette activité a pour objectif de créer une carte mondiale sur les procès climatiques ou sur les inégalités relatives aux risques climatiques suite à la réalisation d’exposés réalisés en groupe sur ces thématiques.
    • Simulation d’un “Tribunal pénal pour l’environnement” simplifié : les intervenants organiseront avec les élèves la tenue d’un procès climatique simplifié qui serait réalisé, conçu et géré de manière collaborative avec une ou plusieurs classes tout au long de l’année. Ce travail permettrait de rendre des condamnations symboliques sur un cas concret ou fictif et de se familiariser avec le fonctionnement de la justice.

    Les projets en cours ou à venir

    Concernant la simulation d’un Tribunal pénal, deux projets scolaires sont actuellement en cours de réalisation ou de réflexion. A Biot, un tel projet est en cours avec deux classes de 5ème et de 4ème pour aborder la question de la pollution d’un cours d’eau aux alentours. A Lyon, un projet de tribunal fictif sur les droits de la nature est à l’étude.

    Nos ressources

  • Interventions en milieu scolaire

    Interventions en milieu scolaire

    Présentation

    Depuis septembre 2019, les bénévoles de Notre Affaire à Tous sont intervenus à plusieurs reprises en milieu scolaire dans des collèges et lycées dans toute la France, et même chez nos voisins européens !Les intervenants viennent échanger avec les élèves sur le dérèglement climatique, ses conséquences actuelles et à venir sur l’ensemble du vivant,  et l’accentuation des inégalités entre les populations, les territoires et les générations.

    Ces interventions ponctuelles ont pour but une sensibilisation aux impacts du dérèglement climatique sur les individus et les territoires et à l’outil de droit comme solution.L’enjeu de ces interventions est d’offrir à la jeune génération des réponses concrètes pour faire face à l’urgence climatique actuelle, mais aussi et surtout de donner de l’espoir et des perspectives d’avenir pour cette génération en quête de solutions.

    Des thématiques d’interventions variées

    • En éducation morale et civique : les biens communs, la conscience civique, le rôle de la loi dans une société, les formes d’engagement, les responsabilités individuelles et collectives face aux risques, le droit et les questions juridiques contemporaines etc.
    • En économie : l’économie du développement durable, les principales limites écologiques de la croissance, les externalités, les biens communs, le capital naturel, la soutenabilité etc.
    • En histoire-géographie : la croissance démographique et ses effets, les ressources limitées, la prévention des risques industriels, naturels, technologiques, l’adaptation aux changements globaux, l’aménagement du territoire, la société et son environnement, les territoires, les mers et océans etc.
    • En philosophie : le devoir, la justice, la nature, la conscience, l’État, la liberté, la vérité, la science, la technique etc.
    • En sciences et vie de la terre : la Terre, la vie et l’organisation du vivant, la biodiversité, les enjeux contemporains de la planète, l’alimentation humaine, les climats de la Terre etc.

    Les interventions abordent des notions qui devraient être connues et comprises par tous-tes citoyen-nes comme le concept de limites planétaires ou encore les principes du droit de l’environnement.

    Chaque intervention est bien sûr adaptée et personnalisée selon le public, en fonction de leurs envies et besoins.

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  • Création d’un réseau d’associations engagées

    Création d’un réseau d’associations engagées

    Présentation

    Notre Affaire à Tous n’est pas la seule association à intervenir dans les milieux scolaires pour alerter sur la situation écologique et climatique actuelle. D’autres interventions présentent des éléments tout à fait complémentaires aux notions abordées par Notre Affaire à Tous. C’est pourquoi nous avons jugé nécessaire de constituer un réseau d’acteurs engagés pour une éducation à la hauteur des enjeux climatiques et écologiques. 

    L’objectif de ce travail en commun est un partage de retours d’expérience, une mutualisation des ressources, des outils et des méthodes de sensibilisation. La constitution d’un réseau sera aussi nécessaire pour véritablement garantir l’intégration des enjeux climatiques dans l’éducation et la formation de tout.es.

    Des partenariats variés

    Dans cette optique, Notre Affaire à Tous a déjà travaillé avec plusieurs associations jusqu’à  parfois créer des partenariats sur le long terme.

    En décembre 2019, nous avons formé les personnes en service civique du REFEDD (Réseau français étudiant pour le développement durable)  sur les droits de la nature et l’écocide. Nous avons ensuite continué à travailler ensemble sur la rédaction d’un article de leur site et la participation de Notre Affaire à Tous aux Rencontres Nationales Étudiantes pour le Développement durable (RENEDD 2020). 

    A deux reprises avec l’association la Fresque du Climat, nous avons organisé une fresque pour les bénévoles du groupe, une première fois en physique le 10 février 2020, et une seconde fois en ligne le 15 juin de la même année. Nous avons également commencé à réfléchir à un partenariat entre les deux associations.

    Nous sommes intervenus en janvier 2020 pour le groupe Amnesty International de Fontenay le Comte qui organisait un évènement dans plusieurs établissements scolaires. 

    Avec le collectif “Les Savanturiers”, École de la recherche, nous avons pu créer une boîte à outils ludique et accessible gratuitement depuis octobre 2020.

    Nous aimerions aussi diversifier nos partenariats et travailler notamment avec des acteurs du monde de la culture. Dès janvier 2020, lors d’un événement organisé par Notre Affaire à Tous à Sevran dans le cadre de l’assignation de Total en justice, la troupe de théâtre Petit Colossal avait proposé une pièce de théâtre jouée par des adoslecent.es sur la thématique de l’urgence climatique. Depuis cet événement, nous souhaitons continuer à développer ce type de partenariats mêlant la thématique juridique avec l’expression artistique.

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