Catégorie : J’agis

  • Participez au procès de la jeunesse pour le climat Youth VS Gov !

    En 2015, 21 jeunes on déposé un recours contre le gouvernement américain pour inaction climatique. C’est désormais l’affaire célèbre Juliana Versus USA. Depuis, le gouvernement américain ne cesse de faire repousser le procès, mais une date est enfin prévue : du 3 au 7 juin, dans l’Oregon ! Les jeunes ont déjà en partie gagné : suite à la décision du juge de l’Oregon Ann Aiken le 29 juin 2018, leur droit à un climat stable capable de soutenir la vie humaine a été mise sur la table et doit désormais être tranché.

    Plus d’infos sur le procès Youth VS Gov

    L’association américaine Zero Hour, menée par Jamie Margolin va déposer un rapport d’amicus curiae (« ami de la cour ») en soutien des plaignant.e.s.

    Vous avez moins de 25 ans ? Soyons des centaines et des centaines de jeunes français-es (moins de 25 ans) à soutenir leur démarche, pour elles et eux, et pour l’humanité, car le climat se joue des frontières !

    Prenez part au procès qui définira notre avenir commun.

    Ajoutez votre soutien à celui de 3000 jeunes qui ont déjà signé. La date butoir est ce 1er mars ! Soyons rapides !

    J’ai moins de 25 ans et je soutiens l’action de Youth Vs Gov

  • Notre Affaire à Tous a besoin de vous !

    Depuis notre création en 2015, avocat-es, juristes et citoyen-nes convaincu-es de l’association Notre Affaire à Tous ont travaillé jours et nuits pour faire vivre le combat pour la justice climatique, à travers le plaidoyer et l’action contentieuse. Face aux multinationales pollueuses ou devant les Etats, nous nous inscrivons dans ce mouvement mondial qui partout dans le monde fait se lever des citoyen-nes non créer de nouveaux droits susceptibles de contraindre les pouvoirs publics à l’action et à protéger les humains et le vivant.

    Grâce au travail de tou-tes nos bénévoles, notre activité a été intense en 2018 : 

    En mai, nous lancions au côté du CAN Europe le People’s Climate Case, et accompagnions le plaignant français, Mr Maurice Feschet, lavandiculteur dans le Drôme, venu témoigner de l’impact du changement climatique sur ses cultures, et son activité toute entière. Avec les autres 10 familles de ce recours européen, il s’adresse à l’Union européenne pour demander le rehaussement des objectifs climatiques et la protection de ses droits face au changement climatique.

    À partir de juin, nous avons travaillé sans relâche, profitant du projet de révision constitutionnelle, pour faire inscrire dans la Constitution française la protection de l’environnement, la notion de limites planétaires à ne pas dépasser, la reconnaissance du principe de non régression…

    En octobre, nous accompagnions l’interpellation de 13 collectivités françaises face au géant Total pour manquement au devoir de vigilance de l’entreprise face aux risques climatiques que représentent ses activités sur tous les territoires. 

    Enfin, avant la fin d’année 2018, nous rendrons public le projet de recours porté par Notre Affaire à Tous depuis sa création, afin d’enjoindre l’Etat français à agir face au changement climatique et à protéger ses citoyen-nes de la catastrophe environnementale qui s’annonce.

    Tout ce travail, nous l’avons mené grâce au travail de tou-tes nos bénévoles, et au soutien de nos donateur-trices. Mais alors que l’année 2019 s’annonce, promesse d’encore plus de mobilisation pour la justice climatique, nous avons de nouveau besoin de vous pour poursuivre ce combat !

    Parce que ce combat, nous le partageons depuis maintenant trois ans à vos côtés, et nous souhaitons continuer ainsi ! Parce que ce combat, celui pour la justice climatique et environnementale, pour la protection de l’environnement, de nos droit et de ceux de la nature, c’est Notre Affaire à Tous…

    Nous vous adressons donc un immense merci pour votre soutien !

  • Notre Manifeste pour une constitution écologique !

    Notre Manifeste pour une constitution écologique !

    ASSURER L’AVENIR DE NOTRE MONDE, ÇA VOUS PARAÎT EVIDENT ?

    « La France est une République indivisible, laïque, démocratique, sociale, solidaire et écologique. »

    Cela vous semble évident ? Pourtant, ces deux dernières valeurs ne sont pas encore inscrites dans notre Constitution. Le changement climatique est encore trop souvent associé à une réalité
    lointaine et extérieure : les îles du Pacifique qui risquent de disparaître sous les eaux, les ours polaires en voie d’extinction ou encore la désertification grandissante en Afrique… Pourtant, les impacts sociaux et économiques du changement climatique et les dégradations environnementales en France sont bien réels : 850 000 personnes sont menacées par la montée des eaux ; le taux de mortalité des abeilles a atteint les 80% dans certaines régions et la multiplication des sécheresses et inondations a fait chuter de près de 20% les dernières récoltes viticoles.

    Ce n’est pas uniquement les autres mais c’est aussi toi qui seras touché, et pas qu’un peu. Aujourd’hui, nous avons l’opportunité de changer les choses.

    Le 4 avril, le Premier Ministre Édouard Philippe a présenté le projet de réforme constitutionnelle annoncé par le Gouvernement en juillet 2017 visant à inscrire “l’impératif de lutte contre le changement climatique à l’article 34, qui définit le domaine de la loi.” Face à l’opposition forte de plusieurs associations, juristes et scientifiques engagé.e.s, qui ont souligné le manque d’ambition de cette proposition, plusieurs député.e.s se sont alors mobilisée.e.s pour proposer un amendement visant à intégrer la protection du climat et de la biodiversité à l’Article 1 de la Constitution française. Cet amendement a été validé par le Parlement ce vendredi 13 juillet avec la formulation suivante : « La République agit pour la préservation de l’environnement et de la diversité biologique et contre les changements
    climatiques. ».

    C’est une première victoire, mais rien n’est encore joué. L’État s’engage à agir mais ne fournit aucune garantie et nous soulignons l’absence des principes de limites planétaires et de non-régression.
    La réforme constitutionnelle en cours doit être à la hauteur des enjeux. Il est nécessaire qu’elle soit contraignante et entérine le fait que le Gouvernement doit être garant de la protection de nos écosystèmes.

    Dans ce contexte, CliMates, Notre Affaire à Tous, le REFEDD, le WARN et d’autres organisations environnementales se sont réunies pour construire un message positif et réaliste que chacun peut s’approprier, et incarner. À travers cet Appel pour une Constitution Écologique:

    Consacrons la protection de notre environnement dès l’Article premier de notre Constitution

    L’article 1 de la Constitution française est celui qui définit notre République et façonne les valeurs et le fonctionnement de notre société. Ce modèle étant en péril, la nouvelle Constitution devra répondre à ces enjeux. En introduisant les notions de “solidaire” et “écologique”, la République française affirme sa volonté d’être définie par son engagement en faveur de la cohabitation entre l’humain et la nature.

    Inscrivons la protection du climat ET de la biodiversité

    Protéger le climat c’est bien. Mais ce n’est pas suffisant. Protéger le climat sans préserver notre biodiversité peut même être contre-productif. Une action peut être sans conséquence négative sur le changement climatique, tout en étant néfaste pour nos écosystèmes. Les exemples sont nombreux, et soulèvent la complexité des liens entre changement climatique et environnement. La pêche électrique, par exemple, rejette moins de gaz à effet de serre que la pêche traditionnelle, mais dégrade davantage les écosystèmes marins. Si nous voulons protéger notre environnement, il est nécessaire d’envisager sa protection dans toute sa diversité : océans, sols, montagnes, forêts, faune, flore, etc. Car vous l’aurez compris, tout est lié, et les écosystèmes comme les humains sont aujourd’hui interdépendants.

    Introduisons les limites planétaires

    Cette année, si tous les habitants de la planète vivaient comme des français, les ressources naturelles que la Terre peut renouveler en un an se seraient épuisées dès le 5 mai 2018. En seulement 4 mois, les limites planétaires auraient été dépassées.

    Les limites planétaires, qui recouvrent entre autres diversité biologique, usage des sols et acidification des océans, représentent le cadre dans lequel l’humanité peut prospérer en toute sécurité. Au-delà de ces limites, les connaissances scientifiques ne peuvent garantir que l’humanité puisse continuer à vivre durablement sur notre planète. L’ensemble du vivant doit être préservé. Nous ne pouvons pas continuer à
    prendre plus de ressources que ce que la planète peut nous offrir.

    Affirmons le principe de non-régression

    Et si demain, la sortie du glyphosate était annulée, l’agriculture biologique ne recevait plus de subvention, et que les sacs plastiques étaient redistribués gratuitement ? Absurde, non ? Et pourtant, aujourd’hui tous ces scénarios sont possibles sans le principe de non-régression. Avec ce principe « la protection de l’environnement, assurée par les dispositions législatives et réglementaires relatives à l’environnement, ne peut faire l’objet que d’une amélioration constante, compte tenu des connaissances scientifique et techniques du moment » (source)

    Ainsi, créer, modifier ou supprimer une loi, n’est possible qu’à condition que le niveau de protection de l’environnement qu’elle assure est équivalent ou supérieur à ce qu’il était avant. Si le gouvernement fait un pas en avant, il lui sera impossible de revenir en arrière : de diminuer son niveau de protection ou d’abroger la loi. Il s’agit là d’envisager la notion de protection de l’environnement comme un enjeu de long-terme, et de l’affranchir des fluctuations politiques. Ce principe assure l’amélioration constante et efficace de nos politiques environnementales.

    Oui, rendre notre Constitution plus écologique permet d’inscrire au premier plan l’objectif de préservation de nos ressources et des espèces vivantes. Cela ne changera pas l’état de notre planète du jour au lendemain, mais contraindra l’ensemble des institutions, exécutives, législatives et juridiques françaises à suivre ces grands principes pour les années à venir… Et ouvrira la voie à d’autres pays européens.

    L’Appel pour une Constitution Écologique a été lancé le 22 avril dernier, à l’occasion du Jour de la Terre, par CliMates, Notre Affaire À Tous (NAAT), le REFEDD et le WARN.

    Il est aujourd’hui soutenu par près d’une trentaine d’organisations et associations comme France Nature Environnement, la Fondation GoodPlanet, 350.org, et la Fondation pour la Nature et l’Homme, et accompagné par Place To B. Très vite, de nombreuses personnalités nous ont rejointes : des chercheurs et scientifiques qualifiés comme Dominique Bourg, Pablo Servigne, et Bruno Latour ; mais aussi des artistes et auteurs engagés : Cyril Dion, Julien Vidal ou encore Maxime de
    Rostolan.

    Notre Appel est le porte-parole de l’évidence. Pour s’indigner de ce qui n’existe pas, et devrait pourtant être déjà mis en place. Votre signature est nécessaire, non pas pour dénoncer mais pour encourager notre Gouvernement à adopter un cadre et une action cohérente, qui serviront aux intérêts citoyens autant qu’à l’intérêt général de notre pays.

    Nous, citoyen.ne.s acteurs.rices du monde durable à venir, réaffirmons collectivement la protection de l’environnement comme la priorité du gouvernement français. Il est temps d’exiger des élu.e.s et de la justice française le respect de de l’environnement en France !

    À ce jour, près de 4000 signatures ont été recueillies, symbole de la mobilisation citoyenne et de la prise de conscience des enjeux environnementaux. Mais ce n’est que le début de l’aventure… Nous comptons aller beaucoup plus loin et nous avons besoin de vous !
    VOUS ! Que vous soyez artiste, journaliste, scientifique, association ou entreprise, devenez les ambassadeurs de l’Appel pour une Constitution Écologique ! Rien n’est plus simple !

    Signez !
    Partagez !

    Parlez-en autour de vous !
    Écrivez-vous aussi votre part du récit !
    Rendez-vous sur www.notreconstitutionecologique.org

    Lire et télécharger en PDF le MANIFESTE pour une Constitution Ecologique

    Découvrir et télécharger le Kit-de-Communication-Appel-pour-une-Constitution-Ecologique

  • Les 30 juin et 1er juillet : Grenoble Zéro Fossile !

    Vous souhaitez vous engager pour que votre ville n’investisse plus dans les énergies fossiles ? Vous aimeriez que votre ville porte plainte contre les multinationales d’énergies fossiles les plus pollueuses et que celles-ci prennent en charge les coûts d’adaptation au changement climatique ?

    Notre Affaire à tous et 350 organisent deux évènements à Grenoble, une conférence pour comprendre les enjeux du désinvestissement des industries fossiles et des actions en justice pour le climat, suivie le lendemain d’une formation pour agir près de chez vous. Ces deux moments sont faits pour vous si vous habitez à Grenoble ou bien dans une autre commune et souhaitez découvrir tous les outils pour monter une campagne près de chez vous !

    Inscrivez-vous pour assister aux évènements ici

    Samedi 30 juin : une conférence pour découvrir les enjeux du désinvestissement et de l’action en justice climatique, avec la présence de 350, Notre Affaire à tous ainsi que des élus locaux.

    RDV de 19h à 21h à Cap Berriat NORD
    5, rue Georges Jacquet
    38000 GRENOBLE

    Avec : Victoire Guillonneau (350.org), Sébastien Mabile et Anaïs Rémont (Notre affaire à tous), Vincent Fristot (adjoint au Maire de Grenoble en charge de l’urbanisme et de la transition, Président de Grenoble Gaz et Electricité) et Pierre Mériaux (délégué au Maire de Grenoble au tourisme et à la montagne).

    Dimanche 1er juillet : une formation pour apprendre de façon collective à s’organiser dans sa ville, imaginer des actions créatives pour faire parler du sujet et constituer des groupes ou rejoindre les groupes locaux qui pourront porter ces questions auprès des municipalités.

    RDV de 10h à 13h à Cap Berriat NORD
    Pour celles et ceux qui le souhaitent, nous partagerons ensuite un repas ensemble !

    Le climat se réchauffe et les villes alpines sont déjà touchées directement, que ce soit par la fonte des neiges, l’érosion des sols ou le préjudice touristique. Pourtant, aucun mécanisme ne permet réellement aux citoyen.ne.s de garantir l’application de l’Accord de Paris, ni même de dénoncer les responsables. Il est donc nécessaire de mettre en place des moyens juridiques permettant aux citoyen-nes de défendre le climat en justice. Et au niveau local, vous pouvez agir en demandant à votre ville de se libérer de l’argent public investi dans les énergies fossiles.

    Rejoignez-nous et venez rencontrer d’autres personnes près de chez vous qui sont prêtes à se mobiliser pour peser localement et participer à des actions en faveur du climat. Nous avons besoin que de nombreuses personnes dans notre entourage et partout dans le monde se lèvent, se rassemblent et agissent ensemble. C’est maintenant que nous vous proposons d’agir !

    L’événement facebook

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  • Adhérez, donnez

    L’association Notre Affaire à tous a besoin de vous pour mener des actions en justice et sur le terrain. Vous pouvez nous aider en faisant un don.

    Faire un don :

  • Groupes de travail

     

    Vous souhaitez vous investir dans le premier recours climat français, et à terme, dans l’établissement d’une responsabilité objective de l’humain vis-à-vis de l’environnement et notamment des communs planétaires ? Rejoignez nos groupes de travail !

    Pour cela, adhérez à l’association ici, puis écrivez aux responsables ci-après :

     

    • groupe de travail « juristes, recours climat » : écrivez à Antonin Laurent (antonin.laurent@gmail.com) et Pierre Spielewoy (pierrespielewoy@gmail.com) ;

     

    • groupe de travail « juristes, nucléaire » : écrivez à Marine Calmet (marine.calmet@hotmail.fr);

     

    • groupe de travail « communication et campagnes » : écrivez à Marie Pochon (marilou.pochon@gmail.com) et à Marie Toussaint (marie@notreaffaireatous.org) ;

     

    • groupe de travail « partenaires et coopérations »: écrivez à Fanny Giansetto (fanny.giansetto@gmail.com) et Marie Toussaint (marie@notreaffaireatous.org) ;

     

    • groupe de travail « stratégie budgétaire et financière et fundraising »: écrivez à Victoria Barigant (victoria.barigant@gmail.com) ;

     

    • groupe de travail « groupes locaux »: écrivez à Sandy Cassan-Barnel (sandycassanbarnel@gmail.com) et à Marie Toussaint (marie@notreaffaireatous.org) ;

     

    • groupe de travail « plaidoyer » : écrivez à Marine Denis (marine.denis@sciencespo.fr) et à Eloise Morales (eloise.morales@sciencespo.fr) ;

     

    • vous êtes un-e expert-e ? Climatologue, sociologue, ingénieur de l’énergie… écrivez à Christel Cournil (christel.cournil@univ-paris13.fr).

     

    • en cas de problème, de non réponse ou pour toute question, adressez-vous à contact@notreaffaireatous.org !