Catégorie : Notre actualité

  • Bombes climatiques : ClientEarth et Notre Affaire à Tous mettent en garde les banques françaises finançant les projets pétro-gaziers de Saudi Aramco

    Communiqué de presse, mardi 5 décembre 2023 – ClientEarth et Notre Affaire à Tous mettent en garde les banques françaises finançant et bénéficiant des nouveaux projets pétro-gaziers de Saudi Aramco. Ces interpellations font suite aux préoccupations des Nations Unies (1) concernant la contribution de BNP Paribas, Crédit Agricole et Société Générale aux impacts, liés au changement climatique, sur les droits humains, causés par Saudi Aramco. Leurs soutiens aux entreprises ayant des projets d’expansion dans le domaine des combustibles fossiles les exposent à d’importants risques juridiques et réputationnels.

    En continuant de soutenir de tels clients, les banques françaises risquent de manquer à leur responsabilité de respecter les droits humains et s’exposent à d’importants risques juridiques et réputationnels. En effet, les clients du secteur de l’énergie qui continuent de développer de nouveaux projets fossiles ne peuvent être considérés comme alignés sur l’Accord de Paris ou comme effectuant une transition crédible vers des émissions nettes zéro d’ici à 2050, et sont par conséquent à l’origine d’impacts liés au changement climatique sur les droits humains.

    Les courriers officiels de mise en garde reçus par les 3 banques françaises font écho aux préoccupations des Nations Unies concernant leur contribution aux impacts liés au changement climatique sur les droits humains, causés par Saudi Aramco.

    Saudi Aramco est le plus grand émetteur de gaz à effet de serre : la société est responsable de 4,33 % des émissions mondiales de dioxyde de carbone et de méthane, provenant des combustibles fossiles et du ciment, entre 1965 et 2018. Au lieu d’aligner sa stratégie commerciale sur les objectifs de l’Accord de Paris en réduisant rapidement sa production d’énergies fossiles, Saudi Aramco reste le plus grand producteur de pétrole brut au monde en termes de volume de production et prévoit même d’augmenter considérablement ses réserves de pétrole et de gaz. L’annonce par la société d’un objectif « net zéro » exclut la plus grande partie de son impact sur le climat sous la forme d’émissions indirectes scope 3, ce qui le rend incompatible avec l’objectif de l’Accord de Paris visant à réduire les émissions mondiales de gaz à effet de serre d’au moins 45 % d’ici à 2030 afin d’atteindre l’objectif net zéro d’ici à 2050.

    Les courriers rappellent également à BNP Paribas, Crédit Agricole et la Société Générale que les Nations Unies les ont d’ores et déjà alerté des impacts néfastes susceptibles de se matérialiser en Arabie saoudite, à l’aide de leurs soutiens financiers au géant pétro-gazier. De grandes parties du pays pourraient devenir inhabitables dans le cadre d’un scénario à fortes émissions, avec une chaleur et une humidité dépassant les seuils de tolérance humaine. La vague de chaleur cette année en Arabie saoudite a entraîné des températures supérieures à 50 ⁰C, et un stress thermique pour les pèlerins du Hadj. Selon les estimations, le nombre de décès liés à la chaleur dans la région nord-africaine et au Moyen Orient passera de la moyenne actuelle de 2,1 pour 100 000 habitants à plus de 100 pour 100 000 habitants d’ici 2100 dans le cadre de scénarios d’émissions élevées semblables aux trajectoires d’émissions actuelles. 

    Alors que les engagements pris sont encore très loin d’être suffisants pour garantir un impact réel sur l’expansion pétro-gazière mortifère des majors, ClientEarth et Notre Affaire à Tous listent également une série de demandes urgentes : les banques françaises doivent immédiatement mettre en place et appliquer une politique selon laquelle elles ne fourniront plus de services au bilan ou hors-bilan liés à des projets, ou à des entreprises impliquées dans des projets, qui impliquent une nouvelle exploration, une exploitation ou un développement de nouveaux projets fossiles, conformément à la norme NZE de l’AIE.

    (1) https://www.mediapart.fr/journal/ecologie/300823/climat-l-onu-met-en-garde-le-plus-gros-petrolier-du-monde-et-ses-soutiens-francais

    Contact presse

    Notre Affaire à Tous : Brice Laniyan, brice.laniyan@notreaffaireatous.org

  • Agriculteurs et écolos : nous refusons d’être catalogués comme ennemis

    Avec cette tribune nous nous adressons à tous les agriculteurs et agricultrices ayant manifesté leur colère ces derniers jours, mais aussi à toutes celles et ceux qui hésiteraient encore à les rejoindre. Nous, organisations écologistes, paysan-nes et militant-e-s pour un autre modèle agricole depuis des décennies partageons cette colère, et refusons le discours dominant qui voudrait faire de nous vos ennemis. 

    Nous sommes en colère parce que nous savons que la destruction des conditions de vie des paysan-ne-s comme la destruction des écosystèmes profitent aux mêmes personnes, et que ce ne sont ni vous ni nous.

    Depuis les tout débuts des mouvements écologistes, nous nous sommes toujours mobilisés avec détermination sur la question du modèle agricole et des conditions de travail et de vie des agriculteurs. Parce que nous savons l’importance considérable de l’agriculture sur l’environnement : ainsi la qualité de la terre, de l’air, de l’eau, de ce que nous mangeons, et bien sûr le climat, dépendent de ce que nous cultivons et élevons et de la manière dont nous le faisons.

    Nous avons lutté contre les traités de libre-échange, pour la souveraineté alimentaire et pour que chaque pays – et chaque paysan-ne – puisse vivre de son agriculture et la faire vivre plutôt que de la soumettre à la concurrence internationale. Nous avons manifesté main dans la main avec les agriculteurs contre la grande braderie du monde paysan à la finance, contre le Tafta, le Ceta, le Mercosur, maintenant les traités de libre-échange avec la Nouvelle-Zélande, le Chili et le Kenya soutenus par le gouvernement Macron (1).

    Nous avons en tant que consommateurs et militant-e-s soutenu l’agriculture paysanne, créé et promu les Amaps, les circuits courts, l’agriculture bio, nous avons mis la main à la pâte jusqu’à mettre de l’épargne au service de nouvelles installation. Nous appelons depuis longtemps à ce qu’il y ait au moins un million de paysan-ne-s en France, et nous savons l’urgence qu’il y a à trouver des repreneurs, car dans moins de 10 ans maintenant la moitié des agriculteurs du pays partiront à la retraite.. Et même si c’est loin d’être assez, ce sont déjà des milliers de militant-e-s écologistes qui ont entrepris des reconversions en agriculture pour s’y mettre concrètement.

    C’est encore pour cela que nous sommes nombreuses et nombreux à défendre désormais le principe d’une sécurité sociale de l’alimentation, un système de solidarité entre consommateurs et producteurs qui permette à ces derniers de vivre décemment de leur travail et de reprendre la main sur notre alimentation.

    Dans le domaine de l’agriculture comme dans d’autres nous discernons bien aussi toute l’ambiguïté des normes. Certaines peuvent bel et bien protéger la santé des travailleurs, la fertilité des terres, les ressources en eau…Mais sous des prétextes vertueux, elles sont parfois aussi conçues pour impliquer des contraintes techniques, pratiques et une aseptisation du métier telles qu’elles vont dans le sens de la disparition des petites fermes au profit de ceux qui peuvent s’industrialiser et s’endetter plus encore.

    Il n’y a pas lieu de s’attaquer sans discriminations aux normes environnementales mais de les financer de manière à maintenir les revenus et d’en rendre l’application compatible avec la pratique paysanne. 

    Alors nous sommes nombreux à avoir soutenu et proposé sans succès une autre PAC (2), qui aide réellement aux reconversions et pour ne pas vous abandonner face à des normes environnementales imposées sans aucune contrepartie derrière pour les appliquer concrètement et de manière juste.

    Même et surtout quand nous nous battons contre des projets agricoles, contre des méga bassines, ou des élevages industriels aux proportions absurdes : nous le faisons systématiquement avec des agriculteurs, et pour le monde paysan. Parce qu’il est injuste et hypocrite que quelques agriculteurs s’accaparent l’eau au détriment de ceux qui cherchent à produire autrement. Parce que les fermes-usines contre lesquelles nous nous battons détruisent de l’emploi paysan et mettent une pression déloyale sur les petits éleveurs qui sont contraints de s’aligner ou de mettre la clef sous la porte. Et tout ça au bénéfice de grands groupes qui les poussent à des élevages toujours plus grands pour leur racheter leurs produits à des prix dérisoires – c’est par exemple la stratégie du groupe Duc révélée par une enquête de Médiapart (3).

    Stopper ces projets, c’est défendre un modèle agricole qui protège le vivant mais surtout qui permet au reste du monde paysan de vivre dignement d’un travail de qualité.

    Car, qui est à l’origine de la chute du nombre de paysan-ne-s à moins de 500 000 (4) en France ? A l’origine des suicides d’agriculteurs chaque jour, des montagnes de dettes ? A l’origine des obligations de rendements toujours plus importantes, de la concentration toujours plus forte des terres dans les mains de quelques uns, des prix toujours plus bas de ce que vous produisez ? Les prix agricoles ont baissé de 10% en moyenne rien que l’année écoulée (5), tandis que l’inflation bondissait et les bénéfices des grands groupes agro-industriels et de la grande distribution également.

    Cet échec et ce drame, ce sont ceux d’un modèle productiviste, poussé par la grande distribution et des gouvernements successifs depuis des décennies, contre lesquels nous alertons depuis tout ce temps.

    Le modèle agricole que nous défendons se bat précisément contre les causes de ces drames. Mais aussi contre l’autoritarisme qui s’offre comme une solution alors qu’en excluant plus qu’en rassemblant jamais l’extrême droite n’a été du côté des travailleurs.

    Depuis toujours, nous sommes les alliés des paysans. Et contrairement à ce que racontent la propagande du gouvernement ou les discours autoritaires qui attisent la haine entre nous pour mieux s’engraisser sur nos vies : nous continuerons à être vos alliés, parce que c’est une question de survie.

    Alors c’est en tant qu’alliés que nous appelons à vous rejoindre sur le pavé et dans vos actions les jours qui viennent pour porter ce message, et pour défendre le monde paysan.
    Nous serons là avec différents points fixes pour discuter avec tous les agriculteurs qui le veulent, et ensemble rappeler que les véritables responsables de la crise que vit la profession ne sont ni les consommateurs ni les écolos – mais bien la lâcheté des gouvernements successifs, la grande distribution et l’agro-business qui s’engraissent pendant que tant d’entre vous se tuent à la tâche.
    Nous refusons de laisser des industriels possédant des milliers d’hectares, le gouvernement ou encore les editorialistes de Cnews bien au chaud dans leurs bureaux parisiens nous traiter comme la cause de la crise que subit le monde paysan depuis si longtemps.

    Nous préferons construire ensemble un modèle qui profite aux agriculteurs, aux consommateurs et à la vie, comme il aurait toujours dû l’être. Et nous serons ensemble dans la rue pour en discuter et manifester, car oui, il est bien possible d’être militant à la fois pour l’environnement et pour l’agriculture de demain.

    Notes

    1. https://reporterre.net/L-Europe-choisit-le-libre-echange-avec-la-Nouvelle-Zelande-au-detriment-du-climat

    2. https://pouruneautrepac.eu/

    3. https://www.mediapart.fr/journal/economie/101022/autour-de-chailley-dans-l-yonne-les-megapoulaillers-continuent-de-pousser

    4.https://agreste.agriculture.gouv.fr/agreste-web/disaron/Pri2213/detail/

    5. https://www.insee.fr/fr/statistiques/7709124

    Premier-es signataires :

    Organisations nationales et représentant-es :
    Helene Binet, porte-parole de Make Sense
    Alix Brun, pour les Youth for Climate
    Lou Chesné, co-porte parole de Attac France
    Enora Chopard, porte-parole de La Déroute des routes
    Simon Duteil et Murielle Guilbert, co-porteparoles de l’Union Syndicale Solidaires
    Khaled Gaiji, président des Amis de la Terre
    Antoine Gatet, président de France Nature Environnement
    Chloé Gerbier, co-coordinatrice de Terres de Luttes
    Thibaut Godin, porte-parole de ANV-COP21
    Sixtine Guellec, co-présidente de Climates
    Hanzo, pour Extinction Rebellion
    Christine Lemarteleur, co-présidente de l’Offensive
    Axel Lopez, pour la coalition Résistance aux Fermes-Usines
    Dominique Masset, co-président de Secrets Toxiques
    Gilbert Mitterrand, président de la Fondation Danielle Mitterrand
    Laura Morosini, directrice Europe du Mouvement Laudato Si
    Lotta Nouki, porte parole des Soulèvements de la terre
    Sandy Olivar Calvo, Chargée de campagne Agriculture et Alimentation chez Greenpeace France
    Tarier Pâtre, porte parole des Naturalistes des Terres
    Pierre-Michel Périnaud, Médecin, Président d’Alerte des médecins sur les pesticides
    Priscille de Poncins, Secrétaire de Chrétiens unis pour la terre
    Alice pour le collectif Riposte Alimentaire
    Jérémie Suissa, délégué général de Notre Affaire à Tous
    Emma Tosini, porte-parole de Alternatiba
    Kim Vo Dinh, Co-président de Combat Monsanto
    Mouvement Utopia

    Personnalités :
    Genevieve Azam, économiste
    Milan Bouchet-Valat, sociologue
    Julian Carrey, enseignant-chercheur, membre de l’Atécopol
    Maxime Combes, économiste
    Jean-François Deleume, porte-parole Alerte des Médecins sur les Pesticides
    Isabelle Cyril Dutech, Chercheur en biologie évolutive et pathologie forestière
    Cyril Dion, réalisateur et écrivain
    Laure Ducos, Auteure du livre « Les frites viennent des patates »
    Agnès Ducharne, Chercheuse en hydroclimatologie, Ecopolien
    Camille Etienne, activiste
    Aurélien Gabriel Cohen, Chercheur en géographie
    Fabrice Flipo, professeur
    Jean-Louis Hemptinne, Professeur émérite d’écologie ; École nationale Supérieure de l’Enseignement Agricole
    Nicolas Hervé, Enseignant-chercheur, ENSFEA
    François Jarrige, historien
    Philippe Jatteau, INRAE
    Sylvain Kuppel, chercheur hydrologue
    Etienne-Pascal Journet, chercheur au CNRS et agronome
    Annalisa Odin MARC, Chercheur en Sciences de la Terre, CNRS
    Erwan Negre, Ingénieur de recherche, Météo France
    Alessandro Pignocchi, auteur de bandes-dessinées
    Nicolas Praquin, Enseignant-Chercheur – IAE de Rouen
    Marianne Renner, Professeur des Universités à la Sorbonne
    Laure Teulieres, enseignant-chercheur, membre de l’Atécopol
    Vincent Verzat, vidéaste de la chaine Partager c’est Sympa 
    Florence Volaire, Chercheuse à l’INRAE
    Maxime Zucca, Ornithologue, Reensauvager la ferme

    Collectifs locaux et autre organisations
    Aeri
    Action Environnement Boulogne Billancourt
    Alerte Pesticides Haute Gironde
    Alternatiba Marseille
    Alternatiba Paris
    Amap Paz Solidaire
    Amis de la terre Midi-Pyrénées
    ANV COP21 Vienne 38
    Association Culture & Climat Montpellier
    Association Bretagne Vivante
    Bascule argoat – coordination du tiers lieu
    Bio Consom’Acteurs
    Biocal du Lomont
    Collectif La Voie est Libre (contre l’A69)
    Collectif Non à la ligne 18
    Collectif Non A133-A134
    Collectif Citoyens Lotois Vigilance Méthanisation
    Collectif Puylaurens sans bitume
    Collectif Stoppons l’extension d’Avel Vor
    Collectif Non à la Zac du Rivel – Baziège
    Confédération Paysanne du Morbihan
    Coopération des luttes locales centre
    Coordination Stoppons l’extension de la porcherie Avel Vor
    Collectif St Germain sans bitume
    Eau Secours 31
    Elzeard Lure en résistance
    Environnement 93
    Ferme des Olé-ânes
    France Nature Environnement Paris
    France Nature Environnement Val de Marne
    FNE Île-de-France
    GNSA Les Lilas
    Groupe local de Greenpeace Brest
    Groupe local de Greenpeace Toulouse
    GYBN France
    Non au Pont d’Achères (A104Bis)
    NOUS SOMMES VIVANTS, collectif de transition écologique
    Irène Nenner, président d’environnement 92
    Karim Lahiani, pour le projet Une autre voie face à l’A69
    Rigoulet Sans Bitume 
    Romocitoyenne
    St Germain Sans Bitume
    St Quentin en Yvelines en Transition
    Tiers lieu paysan de la Martiniere
    PEPS (Pour une écologie populaire et sociale)
    UPNET (Union Pour la Nature et l’Environnement du Tarn)
    Vigilance OGM 21
    Vivre et agir en Maurienne
    Yonne Nature Environnement
    Youth For Climate Saint-Brieuc
    ZAD de la Crèm’arbre

  • Justice pour le vivant : Bayer-Monsanto vole au secours de l’État pour défendre les pesticides

    Paris, le 07 février 2023 – Bayer a fait parvenir au Tribunal administratif de Paris une demande d’intervention pour soutenir l’Etat français, attaqué en justice pour inaction face à l’effondrement de la biodiversité par 5 ONG. Ce soutien de la part du numéro deux mondial des pesticides, démontre l’intérêt de l’agrochimie à maintenir des procédures d’évaluation défaillantes pour continuer à commercialiser des produits toxiques pour le Vivant. 

    Alors que la clôture de l’instruction du recours « Justice pour le vivant » a été fixée au 10 février, le géant allemand de l’agrochimie Bayer, qui a absorbé Monsanto en  2018, a déposé le 31 janvier une demande d’intervention aux côtés de l’Etat français, attaqué en justice par cinq ONG pour sa défaillance dans la mise en œuvre de procédures d’évaluation et de mise sur le marché des pesticides réellement protectrices de la biodiversité.

    Si elle est acceptée par les juges, l’intervention en défense de Bayer permettrait à l’Etat français de bénéficier des arguments et des moyens du géant allemand de l’agrochimie, face à POLLINIS, Notre Affaire à Tous, ANPER-TOS, Biodiversité sous nos pieds et l’ASPAS. 

    « La demande d’intervention de Bayer montre que les procédures d’évaluation et de mise sur le marché des pesticides répondent aux impératifs économiques des firmes de l’agrochimie, et non à l’obligation de protéger la biodiversité contre ces substances toxiques. Tandis que l’agrochimie se range du côté de l’inaction de l’État, nous continuerons à défendre devant la justice la biodiversité et les intérêts du Vivant » affirment les associations. 

    Attaqué en justice en janvier 2022 par cinq associations de protection de l’environnement, l’État français a opté pour une ligne de défense juridiquement et scientifiquement infondée, en rejetant la responsabilité de l’évaluation des risques des pesticides sur l’Union européenne, et en minimisant la corrélation directe entre cet effondrement et l’usage immodéré des pesticides chimiques en agriculture conventionnelle.

    Face aux nombreuses preuves scientifiques et juridiques rassemblées par les cinq associations requérantes dans leur mémoire complémentaire, puis dans leur mémoire en réplique déposé le 19 janvier 2023, et à quelques jours de la clôture de l’instruction, la demande d’intervention de Bayer vise à défendre les intérêts de l’agrochimie.

    Bayer Crop Science (qui a absorbé Monsanto en 2018), est le deuxième producteur mondial de pesticides chimiques. La division agrochimique du groupe a réalisé en France 414,4 millions de chiffre d’affaires en 2021 et l’entreprise consacre entre 300 000 à 400 000 euros en lobbying auprès des institutions et représentants politiques français

    Mais pour être recevable, une intervention doit remplir plusieurs conditions cumulatives. En particulier, Bayer doit justifier d’un intérêt suffisant et l’intervention ne doit pas retarder le jugement de l’affaire. 

    « Les défaillances dans les procédures d’évaluation et de mise sur le marché sont à l’origine de l’effondrement des populations d’insectes pollinisateurs et de la biodiversité qui en dépend. Ce sont ces mêmes défaillances qui permettent aux firmes comme Bayer de continuer à écouler leurs pesticides toxiques à travers l’Europe et de bloquer toute transition vers un modèle agricole respectueux de l’environnement », dénonce Nicolas Laarman, délégué général de POLLINIS. 

    « Déjà condamné pour son inaction en matière climatique, nous demandons également des comptes à l’Etat français pour sa politique défaillante en matière de pesticides. Il se retrouve aujourd’hui soutenu par une multinationale sulfureuse, éminente représentante du lobby de l’agrochimie, visiblement inquiète face à la solidité de nos demandes » souligne Jérémie Suissa, délégué général de Notre Affaire à Tous. 

    “D’Allemagne aux États-Unis, Bayer est attaquée pour ses atteintes à l’environnement. Ce n’était pas l’objet de notre recours, nous étions dans un contentieux contre l’État pour faire reconnaître sa carence fautive dans l’effondrement de la biodiversité. La demande d’intervention de Bayer nous précipite dans un autre paradigme : nous allons donc peut-être aussi faire face au géant des pesticides, aux côtés de l’État. Là est la preuve de la solidité de notre argumentation, et de la pertinence de notre action contre les impacts destructeurs des produits phytosanitaires, notamment sur les fonctions écologiques de l’eau.”  John Philipot, ANPER-TOS.

    Contacts presse :

    POLLINIS : Cécile Barbière, Directrice de la communication cecileb@pollinis.org

    Notre Affaire à Tous : Justine Ripoll, Responsable de campagnes. justine.ripoll@notreaffaireatous.org  

    ANPER-TOS : Elisabeth Laporte, Juriste. juridique@anper-tos.fr

    Biodiversité Sous Nos Pieds : Dorian Guinard, membre du pôle juridique de BSNP biodiversitesousnospieds@gmail.com

    ASPAS : Cécilia Rinaudo, Responsable Développement cecilia.rinaudo@aspas-nature.org

    Ressources :

    Pour plus d’informations, retrouvez notre dossier de presse.

    LES PHOTOS DU CONGRÈS DE L’UICN – SEPTEMBRE 2021
    (CRÉDIT PHILIPPE BESNARD/POLLINIS)

    LES PHOTOS DU TRIBUNAL ADMINISTRATIF DE PARIS – JANVIER 2022
    (CRÉDIT LESLIE FAUVEL/POLLINIS)

  • CP/ Importations de combustibles fossiles russes par l’UE : une avocate ukrainienne et des organisations du mouvement climat portent plainte, dénonçant une violation du droit européen et des droits humains. 

    BRUXELLES, 25 mai 2022 – L’avocate ukrainienne spécialisée dans l’environnement Svitlana Romanko, soutenue par le Global Legal Action Network (GLAN) et plusieurs organisations du mouvement climat, a déposé aujourd’hui une plainte alléguant que les mesures proposées par la Commission européenne pour mettre fin à l’importation des combustibles fossiles russes sont insuffisantes et constituent une violation du droit européen et des obligations en matière de droits humains.

    Les plaignants affirment que les importations continues de pétrole et de gaz russes par l’UE financent la guerre de la Russie en Ukraine, et que la Commission européenne ne prend pas en compte toutes les mesures disponibles pour mettre fin aux importations le plus rapidement possible.

    S. Romanko, co-fondatrice de la campagne Stand With Ukraine, a déposé la plainte auprès de la Médiatrice européenne Emily O’Reilly (Ombudsman), chargée d’enquêter sur les plaintes pour mauvaise administration contre les institutions et organes de l’UE. Le Global Legal Action Network (GLAN), le groupe de campagne Avaaz, l’association française Notre Affaire à Tous, et l’ONG environnementale allemande Deutsche Umwelthilfe sont également co-plaignants.

    L’UE a jusqu’à présent proposé d’éliminer progressivement le pétrole russe d’ici à la fin de 2022 et de construire de nouveaux terminaux d’importation de GNL pour remplacer le gaz russe. Le plan REPowerEU publié par la Commission la semaine dernière contient quelques mesures positives visant à réduire la dépendance à l’égard de la Russie et à accélérer la transition vers une énergie propre, mais les plaignants estiment qu’il ne va pas assez loin. 

    La plainte s’appuie sur des études identifiant les mesures immédiates que l’UE pourrait prendre pour réduire la demande de pétrole et de gaz dans les transports et les bâtiments, et énonce que les plans actuels de la Commission alimenteraient de nouvelles menaces pour les droits humains liées au changement climatique.

    Les plaignants demandent à la Médiatrice de recommander à la Commission européenne d’évaluer l’impact de ses importations russes sur les violations des droits humains commises par la Russie en Ukraine, de réduire le plus rapidement possible ces simportations et d’identifier la mise en œuvre la plus respectueuse possible au niveau climatique. En 2019, les institutions de l’UE se sont conformées aux avis de la Médiatrice dans 79 % des cas.

    Svitlana Romanko, avocate spécialiste de l’environnement et cofondatrice de Stand With Ukraine, a déclaré : « L’UE dit être solidaire de l’Ukraine, pourtant les milliards d’euros que les membres de l’UE continuent de payer pour les combustibles fossiles russes financent directement la machine de guerre de Poutine et ses crimes de guerre scandaleux, tout en aggravant la crise climatique. Il est temps pour la Commission européenne d’évaluer les véritables impacts de ses actions et de prendre toutes les mesures nécessaires pour mettre fin à ses importations de combustibles fossiles russes – immédiatement. » 

    Les exportations de pétrole et de gaz de la Russie ont représenté 45 % de son budget fédéral en 2021, selon l’Agence internationale de l’énergie. L’UE est son plus gros client, payant plus de 50 milliards d’euros pour les importations d’énergie russe depuis que la Russie a envahi l’Ukraine, selon le Center for Research on Energy and Clean Air. Dans le même temps, l’UE n’a envoyé qu’un milliard d’euros d’aide étrangère à l’Ukraine.

    Gerry Liston, responsable juridique du Global Legal Action Network, a déclaré : « L’UE ne peut pas chercher à limiter sa contribution à la crise ukrainienne en aggravant sa contribution à la crise climatique. Afin de remplacer l’approvisionnement en gaz russe par des sources provenant d’ailleurs, l’UE propose de construire de nouvelles infrastructures de combustibles fossiles. C’est précisément ce que le Secrétaire Général des Nations Unies, Antonio Guterres, a récemment qualifié de « folie morale et économique » en s’appuyant sur les dernières données scientifiques du GIEC. »

    Paul Mougeolle, membre de l’ONG environnementale française Notre Affaire à Tous :
    « La stratégie actuelle de l’UE visant à réduire progressivement la dépendance n’est pas adéquate : la lenteur des réductions des importations de combustibles fossiles russes fait grimper les prix mondiaux des combustibles fossiles, ce qui signifie finalement plus d’argent pour la Russie. La Commission européenne doit proposer des mesures plus drastiques pour arrêter de financer le Kremlin, faire face à la crise climatique et s’assurer que personne n’est laissé pour compte en Europe, car la hausse des prix touchera durement les consommateurs les plus vulnérables. »

    Citations complémentaires

    Oleh Savytskyi, expert en politique climatique et énergétique du Ukrainian Climate Network

    « L’UE fait trop peu et trop tard pour réduire les approvisionnements en combustibles fossiles russes, qui sont le nerf de la guerre. La plupart des discussions portent sur le remplacement du gaz russe par des approvisionnements en GNL et sur la recherche d’autres fournisseurs de pétrole, tandis que les solutions pour un changement économique structurel, qui n’ont que trop tardé face à l’urgence climatique, sont largement absentes du débat. Nous appelons la Commission européenne et les gouvernements nationaux à respecter leurs engagements en matière d’action climatique et à éliminer progressivement les combustibles fossiles, en commençant par les approvisionnements russes. »

    Nataliia Lytvyn, coordinatrice de la Energy Transition coalition of Ukrainian NGOs, municipalities and citizens, et coordinatrice de projet de l’ONG ukrainienne Ecoclub : « Les finances provenant du pétrole, du gaz et du charbon russes sont utilisées par Poutine pour fournir des armes à ses forces militaires qui ont déjà tué des milliers d’Ukrainiens. En tant que coalition pour la Transition Énergétique, nous avons appelé à plusieurs reprises les pays à interdire l’importation de tous les combustibles fossiles russes. L’État agresseur peut être arrêté, et il faut le faire maintenant. »

    Sascha Müller-Kraenner, PDG de Deutsche Umwelthilfe : « Se contenter de remplacer le pétrole et le gaz russes à l’identique par d’autres fournisseurs ne résoudra rien. Alors que nous devons nous débarrasser des importations d’énergie russe dès que possible, la construction de terminaux de GNL ne fera qu’alimenter les crises climatiques et créer de nouvelles dépendances. L’UE doit trouver de meilleures réponses que cela. C’est pourquoi nous avons besoin d’une évaluation complète de toutes les mesures disponibles. »

    Dominika Lasota, Fridays for Future Pologne : « L’Union européenne doit prendre conscience que tant que l’argent est envoyé de ses États membres à Poutine, elle est responsable du soutien de la machine de guerre russe. Si nous voulons être une communauté qui garantit la protection des droits humains, se libérer des autocrates et des combustibles fossiles doit être une priorité absolue. »

    Co-plaignants : Stand With Ukraine, Global Legal Action Network, Avaaz, Notre affaire à tous et Deutsche Umwelthilfe.

    Soutiens de la plainte : Environment – People – Law, Energy Transition Coalition, Ecoclub, Ecoaction, Ekoltava, ForestCom, Coalition of NGOs Enough Poisoning Kryvyi Rih, Extinction Rebellion Ukraine

    Contacts presse :

    Notre Affaire à Tous Justine Ripoll, responsable de campagnes & Paul Mougeolle, coordinateur juridique :
    justine.ripoll@notreaffaireatous.org – 06 42 21 37 36

    Gerry Liston, legal officer at the Global Legal Action Network, gliston@glanlaw.org

    Svitlana Romanko, environmental lawyer and co-founder of Stand With Ukraine, svitlana.romanko@gmail.com

  • CP/ Les organisations de l’Affaire du Siècle regrettent l’absence de confirmation de Valérie Pécresse, Jean-Luc Mélenchon et Emmanuel Macron. Ils doivent venir parler urgence écologique et solutions devant les Français.es.

    Communiqué de presse – Paris, 10 mars 2022

    A J-3 du “Débat du Siècle” organisé ce dimanche 13 mars sur la chaîne Twitch du streamer politique Jean Massiet et à J-2 de la grande marche “Look Up” pour le climat, les organisations de l’Affaire du Siècle regrettent l’absence de confirmation de Valérie Pécresse, Jean-Luc Mélenchon et Emmanuel Macron. Ils doivent venir parler urgence écologique et solutions devant les Français·es. Anne Hidalgo, Yannick Jadot, Fabien Roussel et Philippe Poutou ont déjà confirmé leur participation. La réponse d’Emmanuel Macron reste en attente.

    Les candidat·e·s Jean-Luc Mélenchon et Valérie Pécresse envisagent, pour l’instant, de décliner leur participation en personne à cette émission spéciale. 

    Comment comprendre cette hésitation à participer à ce qui est pour l’heure le seul débat dédié à cet enjeu si fondamental ? Cette décision est d’autant plus incompréhensible que 2,3 millions de Français·es soutiennent l’Affaire du Siècle, que le GIEC a une nouvelle fois sonné l’alarme le 28 février dernier, et que les enjeux d’indépendance énergétique soulevés par la guerre déclenchée en Ukraine inquiètent profondément les Français·es. Huit Français.e.s sur dix et 92% des moins de 35 ans se disent « inquiet.e.s » vis-à-vis de l’environnement et du changement climatique.

    Les règles du jeu du Débat du Siècle ont été clairement posées de longue date.

    Les organisateurs ont invité uniquement les candidat·e·s à la présidentielle, et non pas leurs représentant·e·s, pour entendre les propositions de celles et ceux qui souhaitent gouverner la France.

    Les organisateurs du Débat remercient les candidats Hidalgo, Jadot, Poutou et Roussel d’avoir accepté l’invitation et laissent la porte ouverte aux candidat·e·s Mélenchon et Pécresse en espérant une réponse positive aujourd’hui.

    Quant au candidat Emmanuel Macron, les organisateurs comprennent l’agenda bousculé du président de la république. Ils ont fait savoir leur disponibilité pour adapter l’enregistrement – comme ce fut fait le 7 mars sur LCI – pour lui permettre de participer. Ayant annoncé ne pas vouloir participer aux débats entre candidat·e·s, sa participation à l’émission sur la chaîne Twitch de Jean Massiet,  qui prendra la forme d’un grand oral, est d’autant plus attendue. 

    Pour les organisateurs, le Débat est un événement majeur de la campagne présidentielle : il s’agira du tout premier débat présidentiel consacré exclusivement à l’enjeu climatique jamais organisé en France. Un tel débat s’est déjà tenu en Angleterre en 2019. Si tou·te·s les candidats ne se présentent pas à ce débat, ce sera également un événement car l’absence de certain·e·s candidat·e·s à ce rendez-vous interroge au vu de l’urgence à laquelle nous faisons face.

    Note aux rédactions

    Le 19 novembre 2020 le Conseil d’Etat a rendu une décision historique dans le cadre du recours juridique de la commune de Grande-Synthe, dans lequel les quatre organisations de l’Affaire du Siècle : le gouvernement est condamné à “prendre toutes les mesures nécessaires” pour remettre la France sur la trajectoire de réduction d’émissions de gaz à effet de serre que l’État s’est engagé à respecter.  

    Le 14 octobre 2021 le tribunal administratif de Paris a donné raison à l’Affaire du Siècle : les gouvernements successifs sont désormais obligés de respecter strictement les engagements climatiques de la France. L’État français est également sommé de réparer les dommages causés à l’environnement par son inaction, avant le 31 décembre 2022. Ce jugement inédit oblige le gouvernement actuel, mais aussi le ou la futur·e locataire de l’Élysée

    Contacts presse


    Fondation pour la Nature et l’Homme : Paula Torrente – 07 87 50 74 90
    Oxfam France : Marika Bekier –  06 24 34 99 31 
    Greenpeace France : Kim Dallet – 06 33 58 39 46
    Notre Affaire à Tous : Abdoulaye Diarra – 07 82 21 38 90 

  • CP / Droits de la nature: le fleuve Tavignanu doté d’une déclaration de droits, une première en France

    Jeudi 29 juillet 2021

    Une coalition regroupant le collectif Tavignanu Vivu, UMANI et Terre de Liens Corsica-Terra di u Cumunu, et assistée par Notre Affaire à Tous, lance aujourd’hui la déclaration des droits du fleuve Tavignanu en Corse. Il s’agit d’une première en France. Déjà soutenue par plusieurs citoyens, élus locaux et eurodéputés, cette déclaration ambitionne à terme d’aboutir à l’organisation d’un référendum local sur le statut du fleuve Tavignanu.

    Cette déclaration s’inscrit dans le mouvement mondial de reconnaissance des droits de la nature qui est en plein essor, et marque le début d’une révolution juridique et culturelle en France où les initiatives locales pour les droits de la nature se multiplient. Elle fait suite à l’autorisation d’exploitation d’un projet industriel particulièrement menaçant pour le fleuve Tavignanu.

    Le fleuve Tavignanu est le deuxième fleuve de Corse et abrite une biodiversité remarquable. La basse vallée du Tavignanu est classée site Natura 2000 et le fleuve a également été inventorié à trois reprises comme ZNIEFF. Ce fleuve est pourtant menacé par un projet d’enfouissement de déchets ménagers et assimilés, de déchets amiantés et de terres amiantifères devant être installé dans un méandre du fleuve, en amont des captages pour l’eau potable et l’eau d’irrigation de toute la région. De nombreux citoyens et associations, soutenus par des autorités corses, dénoncent depuis de nombreuses années, expertises à l’appui, l’instabilité du terrain potentiellement amiantifère sur lequel doit être installé le projet, et les risques de pollution du fleuve et de sa biodiversité environnante, jusqu’à son embouchure. Malgré cette forte opposition, le Conseil d’Etat a récemment validé l’autorisation d’exploiter de l’entreprise Oriente Environnement.

    Face à cette décision, le collectif Tavignanu Vivu, UMANI et Terre de Liens Corsica-Terra di u cumunu (la “coalition”) ont décidé de continuer le combat sur un autre terrain. Ils ont contacté Notre Affaire à Tous pour les aider à rédiger une déclaration de droits pour le fleuve Tavignanu, inspirée du modèle de Déclaration Universelle des Droits des Rivières du Earth Law Center.

    Une telle démarche a été favorisée par une rencontre entre le collectif Tavignanu Vivu et Valérie Cabanes, juriste internationaliste qui milite activement pour les droits de la nature, lors d’une conférence au parc Galea en 2019.

    Pour Alexis Cortinchi, du collectif Tavignanu Vivu, “l’autorisation d’exploiter donnée à ce projet d’enfouissement relève d’une irresponsabilité coupable. Le Tavignanu a des droits impérieux, il nous appartient à tous de les faire valoir”. “Nous faisons tous partie du « peuple des fleuves »”, ajoute Jean-François Bernardini d’Umani.

    Pour Marine Yzquierdo, qui a coordonné le travail de rédaction de la déclaration au sein de Notre Affaire à Tous, “cette déclaration est une réponse au cadre judiciaire actuel qui autorise la pollution d’un écosystème pourtant essentiel au maintien et au fonctionnement de la vie dans la région. Nous sommes heureux d’assister le collectif pour porter cette déclaration, et espérons aider d’autres collectifs et collectivités locales à lancer des initiatives similaires pour protéger des entités naturelles menacées par des projets industriels, comme ce que nous observons dans différents pays.

    La coalition entend ensuite porter cette déclaration à l’échelle européenne et sensibiliser les décideurs européens. Elle souhaite également organiser, à terme, un référendum local sur le statut du fleuve Tavignanu. Après la bataille judiciaire, l’objectif est à présent d’agir sur le terrain politique. Citoyens, associations, élus locaux et eurodéputés sont donc invités à soutenir cette déclaration en signant la pétition en ligne à l’adresse suivante: https://www.tavignanu.corsica/. Les élus locaux sont en outre invités à adopter cette déclaration en séance afin de lui donner plus de portée.

    Marie Toussaint, eurodéputée, estime que “cette initiative n’est pas sans rappeler celle portée par les riverains du Lac Erié, aux Etats-Unis, qui se battent contre les industries polluantes à l’aide d’une déclaration des droits du lac rédigée et plébiscitée par voie de référendum citoyen. Peu à peu, ces déclarations citoyennes deviennent du droit dur, contraignant. Et ce que prouve cette nouvelle initiative citoyenne, c’est à la fois que la reconnaissance des droits de la nature est une urgence, et que les citoyens l’ont compris. C’est au tour de l’Etat et de l’Europe de le concrétiser.

    Le lancement de cette déclaration constitue une première étape. Une deuxième étape avec une conférence de presse est prévue le 9 septembre prochain à Marseille, lors du Congrès de l’UICN, au cours de laquelle la coalition détaillera les suites attendues de cette déclaration.

    Pour en savoir plus et soutenir cette déclaration: https://www.tavignanu.corsica/.

    Contacts presse :

    Notre Affaire à Tous : Marine Yzquierdo – 06.50.27.05.78
    Collectif Tavignanu Vivu : Alexis Cortinchi – 06.75.32.98.27
    UMANI : Jean-François Bernardini – 06.87.77.83.37
    Terre de Liens Corsica-Terra di u Cumunu : Stevana Careddu – 07.71 .58.33.01
    Marie Toussaint : 06.42.00.88.68

  • Recours Locaux / Revue de presse

    En parallèle de la lutte frontale contre la politique climatique du gouvernement avec l’Affaire du Siècle, nous nous attaquons aux manifestations de cette politique : les projets imposés et polluants.

    Février 2021

    Ouest France, 18 février 2021

    Zad du Carnet. Le recours d’une association écologiste

    Jeudi 18 février, le Mouvement national de lutte pour l’environnement a déposé un recours au tribunal de Saint-Nazaire, soutenu par l’association Notre affaire à tous et des riverains du site. Ils évoquent, dans ce recours, « l’illégalité » des travaux prévus sur le site du Carnet. Ils s’interrogent notamment sur l’existence d’une déclaration de projet, pourtant obligatoire lorsqu’un aménagement affecte de manière notable l’environnement.

    Lire la suite >

    Reporterre, 18 février 2021

    Un recours déposé contre les travaux d’extension du Grand Port maritime de Nantes-Saint-Nazaire

    Jeudi 18 février, l’association Mouvement national de lutte pour l’environnement 93 ainsi que des particuliers riverains soutenus par Notre Affaire à tous ont décidé de déposer un recours au tribunal de Saint-Nazaire contre les travaux d’extension du Grand Port maritime de Nantes-Saint-Nazaire sur une zone naturelle de l’estuaire de la Loire.

    Lire la suite >

    Reporterre, 18 février 2021

    Près de Soissons, la bataille d’un maire contre une usine de laine de roche

    Le maire de Courmelles, près de Soissons, a décidé de ne pas accorder de permis de construire à l’usine de laine de roche du groupe Rockwool, une position rare pour un élu local. Les opposants, réunis en collectif, craignent des dommages sur les terres et des rejets de substances néfastes pour la santé et les bâtiments historiques.

    Lire la suite >

    Challenges, 15 février 2021

    Artificialisation des sols: quatre questions pour comprendre ce phénomène préoccupant

    SERIE 1/3 – La Loi climat a été présentée mercredi 10 février en conseil des ministres. Tout un volet est consacré à la lutte contre l’artificialisation des sols, une ressource naturelle souvent oubliée. Définition de ce phénomène aux enjeux environnementaux, économiques, sociaux… et politiques.

    Lire la suite >

    La Croix, 11 février 2021

    «Plus adapté aux enjeux actuels», le projet d’extension de l’aéroport de Roissy abandonné

    Le gouvernement a abandonné jeudi le projet controversé d’extension de l’aéroport international de Roissy via la construction d’un quatrième terminal, jugeant qu’il n’était «plus adapté aux enjeux actuels», une annonce qui a néanmoins suscité la méfiance des opposants à ce chantier colossal désormais mort-né.

    Lire la suite >

    Le Huff Post, 11 février 2021

    À l’aéroport de Roissy, le projet de nouveau terminal abandonné

    Trois ans après l’arrêt de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique), le projet d’extension de l’aéroport de Roissy-Charles de Gaulle, est lui aussi abandonné. Il est jugé “obsolète” à l’heure de la lutte contre le réchauffement climatique, a annoncé ce jeudi 11 février la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili au journal Le Monde.

    Lire la suite >

    L’Info Durable, 11 février 2021

    Abandon du projet d’extension de l’aéroport de Roissy: les ONG dubitatives

    Un collectif d’ONG opposées à la construction d’un quatrième terminal à l’aéroport de Roissy a réclamé jeudi des « garanties » au gouvernement après l’annonce de l’abandon du projet, s’inquiétant d’une augmentation possible malgré tout des capacités de l’aéroport.

    Lire la suite >

    La Gazette des Communes, 8 février 2021

    Sur les projets d’aménagement, la contestation montre ses nouvelles facettes

    Loin d’être enterrée par la pandémie, la fronde contre certains projets portés par les collectivités passe par des actions coups-de-poing. « Le travail des ONG a permis de mettre plus de visibilité sur les luttes et donc plus de personnes se sentent à même de contester des projets locaux », constate Chloé Gerbier.

    Lire la suite >

    Septembre 2020

    Le Moniteur, 18 septembre 2020

    Le dispositif sites industriels « clés en main » devant la justice

    L’association « Notre affaire à tous » a déposé ce 17 septembre un recours en annulation devant le Conseil d’Etat contre l’annonce par l’exécutif en juillet dernier, des 66 nouveaux sites « clés en main ».

    Lire la suite >

    Actu Environnement, 17 septembre 2020

    Sites clés en main : Notre Affaire à Tous dépose un recours devant le Conseil d’Etat

    L’association Notre Affaire à Tous a annoncé ce jeudi 17 septembre le dépôt d’un recours devant le Conseil d’Etat contre les nouveaux sites « clés en main » dévoilés le 20 juillet par le Gouvernement.

    Lire la suite >

    Libération, 16 septembre 2020

    Tribune : Marchons pour réduire le trafic aérien

    Devant l’urgence climatique, des personnalités civiles, scientifiques et militants se rassembleront, partout en France, le 3 octobre pour défendre une réduction du trafic aérien et un plan de reconversion du secteur pensé avec les salariés.

    Lire la suite >

    Juillet 2020

    20 Minutes, 8 juillet 2020

    Convention citoyenne : le gouvernement va-t-il faire machine arrière sur le moratoire des zones commerciales

    Les défenseurs d’un gel des installations des grands centres commerciaux craignent que le chef de l’État ne fasse demi-tour concernant les entrepôts de e-commerce. A Rosny 2, un collectif se bat contre l’extension du deuxième centre commercial le plus rentable de France.

    Lire la suite >

    Reporterre, 6 juillet 2020

    Des collectifs demandent un moratoire sur les projets de centres commerciaux et logistiques

    Lundi 6 juillet, 68 collectifs locaux d’habitants de toute la France mobilisés contre des projets de zones commerciales ou entrepôts de e-commerce ont adressé une lettre ouverte au Président de la République. Une semaine après son allocution à la Convention citoyenne pour le climat au cours de laquelle il s’est déclaré favorable à un moratoire sur les équipements commerciaux, les citoyens exigent l’application «immédiate et sans restriction» de la promesse présidentielle.

    Lire la suite >

    Juin 2020

    France 3 Auvergne Rhône-Alpes, 22 juin 2020

    Projet Neyrpic à Saint-Martin-d’Hères : rejet du référé déposé par des opposants pour suspendre le chantier

    C’est un nouveau rebondissement dans le feuilleton judiciaire qui entoure le projet Neyrpic à Saint-Martin-d’Hères (Isère). Le référé suspension déposé par des opposants contre l’exécution du permis de construire a été rejeté par le tribunal administratif de Grenoble, jeudi 18 juin.

    Lire la suite >

    Le Dauphiné Libéré, 22 juin 2020

    Le référé suspension déposé par les opposants au projet rejeté

    Le tribunal administratif de Grenoble a rejeté, le 18 juin, le référé suspension déposé à la fin mai par les opposants au projet Neyrpic – en l’occurrence l’association “Neyrpic Autrement” aidée par la structure de juristes pour le climat “Notre affaire à Tous” – qui réclamaient l’arrêt du chantier dans la commune de Saint-Martin-d’Hères.

    Lire la suite >

    Ouest France, 15 juin 2020

    L’association contre l’allongement de la piste Caen-Carpiquet, dépose un recours contentieux

    Après avoir déposé un recours gracieux le 19 décembre 2019 contre ce schéma d’aménagement, l’Association contre l’allongement de la Piste Caen-Carpiquet, soutenue juridiquement par l’association « Notre Affaire à tous », dépose un recours contentieux afin de demander l’annulation du Schéma de cohérence territorial de Caen-Métropole.

    Lire la suite >

    Reporterre, 12 juin 2020

    Deux associations déposent un recours pour empêcher l’allongement de la piste de l’aéroport de Caen-Carpiquet

    Vendredi 12 juin, l’association contre l’allongement de la piste Caen-Carpiquet (Acapacc), accompagnée par Notre affaire à tous, a déposé un recours en annulation du Schéma de cohérence territorial (SCoT) de Caen Métropole, qui définit les grandes lignes de l’utilisation des sols sur le territoire.

    Lire la suite >

    Sud Ouest, 6 juin 2020

    Un droit de l’environnement assoupli pendant la crise : exceptions ou tendance de fond ?

    Des ONG s’inquiètent de dérogations accordées ces dernières semaines, redoutant qu’elles ne s’inscrivent dans une tendance de fond. Coup de canif dans la protection de l’environnement, ou simples arrangements pendant la crise du coronavirus avant un retour à la normale ?

    Lire la suite >

    Mai 2020

    L’info Durable, 27 mai 2020

    Des ONG dénoncent un arrêté permettant de « contourner les règles environnementales »

    Plusieurs ONG ont annoncé mercredi déposer un recours devant le Conseil d’Etat contre un récent décret permettant aux préfets de « déroger » à des normes notamment environnementales pour autoriser certains projets.

    Lire la suite >

    Reporterre, 27 mai 2020

    Quatre associations attaquent le décret permettant de déroger aux normes environnementales

    Pendant le confinement, Reporterre avait alerté des dangers que soulevait un récent décret pris par le gouvernement le 8 avril dernier : il permettait aux préfets de déroger à des normes réglementaires dans des champs d’application aussi vastes que la construction, l’aménagement du territoire, l’urbanisme ou l’environnement.

    Lire la suite >

    Le Figaro, 27 mai 2020

    Des ONG dénoncent un arrêté permettant de «contourner les règles environnementales»

    Plusieurs ONG ont annoncé mercredi déposer un recours devant le Conseil d’Etat contre un récent décret permettant aux préfets de «déroger» à des normes notamment environnementales pour autoriser certains projets.

    Lire la suite >

    La Relève et la Peste, 27 mai 2020

    Quatre associations attaquent en justice le décret permettant aux préfets de déroger aux normes environnementale

    Aujourd’hui les Amis de la Terre France, Notre Affaire à Tous, Wild Legal et Maiouri Nature Guyane déposent un recours devant le Conseil d’Etat afin d’obtenir l’annulation du décret du 8 avril 2020, qui généralise le droit des préfets à déroger à de nombreuses normes réglementaires, notamment en matière environnementale.

    Lire la suite >

    L’Humanité, 27 mai 2020

    Le droit commun environnemental monte en défense devant le Conseil d’Etat

    La crise du coronavirus va-t-elle sonner la fin du début d’un État de droit environnemental ? Quatre ONG s’en inquiètent, qui viennent de déposer un recours devant le Conseil d’État demandant l’annulation d’un décret gouvernemental pris pendant le confinement, dont la teneur le laisse entendre.

    Lire la suite >

    Environnement Magazine, 27 mai 2020

    Décret de droit de dérogation des préfets : quatre ONG déposent un recours

    Les quatre ONG, les Amis de la Terre, Notre affaire à tous, Wild Legal et Maiouri Nature Guyane, déposent un recours devant le Conseil d’Etat, pour obtenir l’annulation du décret du 8 avril 2020.

    Lire la suite >

    Mr Mondialisation, 27 mai 2020

    Un décret contournant les normes environnementales attaqué en justice 

    Ce mercredi 27 mai, quatre associations attaquent en justice un décret permettant aux préfets de déroger aux normes environnementales. Ce décret, adopté pendant le confinement sous couvert d’intérêt général et de relance économique, ouvre la boîte de Pandore aux projets polluants et dévastateurs en termes écologiques. Ce qui n’est pas sans conséquence sur le droit de l’environnement français, pourtant déjà bien affaibli. Explications.

    Lire la suite >

    Actu Environnement, 27 mai 2020

    Droit de dérogation préfectoral : quatre associations attaquent le décret devant le Conseil d’État

    Faire annuler le décret du 8 avril 2020 qui généralise le droit des préfets à déroger à certaines normes, notamment dans le domaine de l’environnement. Tel est l’objet du recours déposé mercredi 27 mai devant le Conseil d’État par Les Amis de la Terre France, Notre Affaire à tous, Wild Legal et Maiouri Nature Guyane.

    Lire la suite >

    Les Echos, 18 mai 2020

    Nouveau recours contre le projet de Terminal 4 à Roissy-CDG

    Quinze associations ont déposé un recours en contentieux contre le Schéma de cohérence territoriale de Roissy-Pays-de-France. Elles demandent l’annulation du document d’urbanisme concernant l’aménagement du triangle de Gonesse et la création du Terminal 4, une extension de l’aéroport de Roissy-CDG.

    Lire la suite >

    Le Parisien, 14 mai 2020

    Roissy : une nouvelle étape dans la contestation du terminal T4

    Quinze associations réclament d’une même voix l’abandon du projet de terminal T4 et la protection des terres agricoles du Triangle de Gonesse. Elles viennent de déposer un recours en contentieux contre le Schéma de cohérence territoriale de Roissy-Pays-de-France (SCOT). Ce document d’urbanisme rend en effet possible, entre autres, la construction d’un nouveau terminal au sein de l’aéroport Charles-de-Gaulle et permet également de construire sur les parcelles actuellement cultivées du territoire.

    Lire la suite >

    Journal de l’Environnement, 14 mai 2020

    Recours contentieux contre le T4 et le Triangle de Gonesse

    Plusieurs associations ont déposé, mardi 13 mai, un recours contentieux pour obtenir l’annulation du Scot de Roissy-Pays de France qui définit l’aménagement de deux projets controversés : l’urbanisation du triangle de Gonesse et le futur Terminal T4 de l’aéroport de Paris Roissy-Charles de Gaulle. 

    Lire la suite > 

    Actu Environnement, 13 mai 2020

    Extension de l’aéroport de Roissy : dépôt d’un recours contre les documents d’urbanisme

    Le combat contre l’extension de l’aéroport de Roissy se poursuit : 15 associations déposent, mercredi 13 mai, un recours demandant l’annulation du document d’urbanisme définissant l’aménagement du territoire de Roissy Pays de France. Le recours vise le Schéma de Cohérence territoriale (Scot) qui s’appuie sur deux projets : l’urbanisation du triangle de Gonesse et le Terminal 4, extension de l’aéroport de Roissy CDG. 

    Lire la suite >

    Mars 2020

    Novethic, 2 mars 2020

    Jugée non-conforme à l’Accord de Paris, l’extension de l’aéroport londonien d’Heathrow a été rejetée

    La cour d’appel d’Angleterre a rejeté l’extension de l’aéroport londonien d’Heathrow et a motivé sa décision en s’appuyant sur l’Accord de Paris. « La décision britannique devrait faire jurisprudence », veut croire Chloé Gerbier, de Notre affaire à tous. L’association est actuellement engagée avec le collectif SuperLocal dans des batailles juridiques auprès de trois projets considérés comme polluants à Paris-Charles de Gaulle, à Caen et à Beauvais.

    Lire la suite >

    Février 2020

    Usbek et Rica, 28 février 2020

    Le projet d’extension de l’aéroport londonien d’Heathrow est rejeté au nom du climat

    La justice britannique a estimé que l’extension contrevenait à l’Accord de Paris visant à limiter le réchauffement climatique. En France, 13 collectifs sont mobilisés contre plus d’une dizaine d’extensions d’aéroports prévues. Trois collectifs locaux ont monté des dossiers juridiques avec l’aide de l’ONG Notre Affaire à Tous, à Paris-Charles de Gaulle contre le projet de Terminal 4, à Caen et à Beauvais. 

    Lire la suite >

    Journal de l’Environnement, 27 février 2020

    La justice britannique s’oppose à l’agrandissement d’Heathrow

    Dans un arrêt, rendu jeudi 27 février, la Cour d’appel d’Angleterre estime que le royaume a bafoué ses engagements pris dans le cadre de l’Accord de Paris. Une décision dont les ONG comptent bien se servir. En basant sa décision sur l’Accord de Paris le juge Keith Lindblom, «relie l’aviation à la neutralité carbone, ce qui n’était pas le cas dans l’Accord de Paris. Voilà ce qui change fondamentalement», estime Chloé Gerbier, juriste à Notre Affaire à Tous.

    Lire la suite >

    Reporterre, 20 février 2020

    Contre l’extension de l’aéroport de Roissy, 15 associations déposent un recours

    Mardi 18 février 2020, quinze associations ont déposé un recours demandant l’annulation du document d’urbanisme définissant l’aménagement du territoire de Roissy-Pays de France. Le Schéma de cohérence territoriale (Scot) de Roissy-Pays de France vise à organiser l’aménagement du territoire de la communauté d’agglomérations. Or ce document d’urbanisme pose actuellement comme acquis, deux projets : Europacity et le Terminal 4, extension de l’aéroport de Roissy CDG.

    Lire la suite >

    Actu Environnement, 18 février 2020

    Triangle de Gonesse et terminal 4 de Roissy : des associations déposent un recours contre le SCoT

    La ZAC du Triangle de Gonesse et le projet d’extension de l’aéroport de Roissy Charles de Gaulle comptent désormais une nouvelle procédure pour tenter de bloquer les concrétisations.

    Lire la suite >

    Le Parisien, 18 février 2020

    Roissy : 15 associations s’unissent contre le projet de terminal 4 de l’aéroport

    Une nouvelle action commune. Quinze associations opposées au projet de Terminal 4, qui doit permettre d’accueillir 40 millions de voyageurs en plus par an à Roissy-Charles-de-Gaulle d’ici à 2037, ont déposé ce mardi un recours gracieux contre le schéma de cohérence territoriale (SCoT) de l’agglomération Roissy-Pays-de-France.

    Lire la suite >

    Décembre 2019

    Reporterre, 20 décembre 2019

    A Caen, un recours gracieux contre le projet d’allongement de la piste d’aéroport

    Ce jeudi 19 décembre, les associations Notre affaire à tous et Acapacc (Association contre l’allongement de la piste Caen-Carpiquet) ont déposé un recours gracieux afin de demander l’annulation du schéma de cohérence territorial de Caen métropole. Celui-ci prévoit l’allongement de la piste de l’aéroport de Caen-Carpiquet, «alors même que ce projet n’a pas encore fait l’objet d’une étude d’impact aboutie et que les émissions ou nuisances qu’il entraînerait n’ont pas été mesurées», ont communiqué les deux associations.

    Lire la suite >

    Up Le Mag, 12 décembre 2019

    SuperLocal : le combat pour le climat change d’échelle

    L’objectif de ce projet ? Accompagner des collectifs locaux de citoyens mobilisés contre des projets qui menacent la biodiversité. Extensions d’aéroports, nouveaux centres commerciaux, fermes usines, nouvelles autoroutes, complexes touristiques, incinérateurs… Près de 200 sites polluants ont été recensés en France. 

    Lire la suite >

    Le Figaro, 6 décembre 2019

    Extension Roissy: des opposants veulent rencontrer Macron et Borne

    Plusieurs associations ont demandé vendredi 6 décembre à rencontrer le président Macron et le gouvernement pour faire part de leur opposition au projet de Terminal 4 de l’aéroport de Roissy. Ce projet va selon elles à l’encontre des engagements de la France en matière de réchauffement climatique.

    Lire la suite >

    Les Echos, 4 décembre 2019

    La grogne se poursuit contre l’extension de Roissy

    17 associations de défense de l’environnement vont être reçues par le préfet d’Ile-de-France ce vendredi pour demander l’annulation du projet de terminal 4, extension de Roissy, au nom de l’urgence climatique.

    Lire la suite >

    Novembre 2019

    En novembre 2019, Notre Affaire à Tous lançait, en partenariat avec d’autres collectif, l’action Super Local, aujourd’hui devenu « Recours Locaux » qui vise à l’accompagnement des citoyens et des associations en lutte contre les projets de construction imposés et polluants qui se développe près de chez eux ! Dans cette revue de presse, vous retrouverez tout les articles de presse relatif au lancement de notre belle initiative !

    Reporterre, 27 novembre 2019

    Tutos, aide juridique… SuperLocal veut soutenir 200 collectifs en lutte

    La campagne SuperLocal souhaite aider les collectifs luttant contre les projets climaticides et injustes. Mais aussi inciter les citoyens à s’opposer aux sites polluants. La carte publiée par Reporterre compte maintenant plus de deux cents combats. 

    Lire la suite >

    L’Info Durable, 27 novembre 2019

    Le mouvement « SuperLocal » ancre la mobilisation pour le climat et la justice

    Plusieurs groupes ont lancé mardi 26 novembre un mouvement baptisé SuperLocal visant à mettre en réseau les différents collectifs locaux mobilisés contre des projets ou sites jugés notamment mauvais pour l’environnement. 

    Lire la suite >

    Positivr, 27 novembre 2019

    SuperLocal recense 200 collectifs de lutte contre des projets polluants

    A l’approche des municipales du mois de mars, ils n’ont qu’un seul mot d’ordre : occuper le terrain. Eux, ce sont les militants de Notre Affaire à Tous, Partager C’est Sympa, Le mouvement et Il est encore temps, des organisations qui ont beaucoup fait parler d’elles ces derniers mois pour leur combat pour le climat et la justice sociale. 

    Lire la suite >

    Notre Temps, 26 novembre 2019

    Environnement : un réseau « SuperLocal » pour les collectifs de « luttes »

    Les ONG « Notre affaire à tous », partie prenante de l’action en justice contre l’Etat pour inaction face au réchauffement climatique, « Le Mouvement », spécialisée dans la mobilisation citoyenne, et la chaîne YouTube « Partager C’est Sympa », veulent accompagner les collectifs par des expertises en matière juridique, organisationnelle ou de levées de fonds par exemple. 

    Lire la suite >

    We Demain, 8 novembre 2019

    Europacity, Notre Dame des Landes… Cartographie des « grands projets inutiles »

    Le média Reporterre, l’ONG Le Mouvement et le Youtubeur Partager C’est Sympa ont créé une carte collaborative des luttes contre les « grands projets inutiles et imposés » : extensions d’hypermarchés, de complexes touristiques ou de fermes intensives… 

    Lire la suite >

    Techniques de l’Ingénieur, 29 novembre 2019

    SuperLocal agit contre les projets polluants dans toute la France

    Le Mouvement, Notre affaire à tous, et Partager C’est Sympa lancent un nouvel axe de mobilisation nommé SuperLocal. L’objectif : organiser des groupes de protestation contre des projets écocides ou estimés injustes dans toute la France. Pour rendre les actions efficaces, les instigateurs de la campagne veulent former des militants. Ils espèrent également interpeller l’attention des candidats aux municipales.

    Lire la suite >

  • Pourquoi une revue de presse des inégalités climatiques ?

    Le 19 avril 2019, l’association Notre Affaire à Tous – agir ensemble pour la justice climatique sort sa première revue de presse sur les impacts du changement climatique ! Notre souhait ? Mettre en lumière les conséquences du dérèglement du climat sur les territoires et populations français-es. En effet, en France aussi, dès aujourd’hui, les dégradations environnementales et climatiques exacerbent les vulnérabilités, renforcent les inégalités sociales, économiques, territoriales, existantes, et bouleversent les équilibres de notre planète.

    Nous le constatons, nous l’affirmons :

    La bataille pour le climat, c’est la bataille pour les droits des femmes, qui sont les premières victimes des changements climatiques.

    La bataille pour le climat, c’est la bataille pour les droits des personnes les plus précaires, quand 1 français sur cinq vit encore en situation de précarité énergétique.

    La bataille pour le climat, c’est la bataille pour la jeunesse, et le droit à décider de son avenir et de son présent, coeur de la démocratie.

    La question sociale, civique et climatique étant ainsi inextricablement liées, nous considérons que la bataille pour le climat, c’est notre affaire à tous.

    De cette revue de presse mensuelle, nous voulons faire l’instrument de chacune et chacun, afin d’amplifier la lutte pour la justice climatique et sociale. Car l’information sur les impacts existants du dérèglement climatique en France reste trop rare, trop cantonnée.

    • Car les personnes impactées par les dérèglements climatiques se rassemblent et font porter leur voix, notamment au travers d’actions en justice visant les responsables de leur préjudice ;
    • Car les territoires se mobilisent aujourd’hui pour réclamer la justice et que chacun paie sa juste part de sa contribution au changement climatique ;
    • Car, enfin, les premières victimes de ce silence sont celles et ceux qui ont déjà peu de voix dans la décision publique : ce sont les plus précaires, les plus fragiles, qui subissent les premiers les impacts des changements climatiques, souvent sans faire la une des journaux.

    La première édition de notre revue de presse dresse un état des lieux des impacts du réchauffement planétaire, mais aussi des dégradations environnementales en France, qui perturbent à la fois les populations, les territoires et la nature. Sur deux numéros, chacun envoyés à deux semaines d’intervalle, nous balayerons les impacts sociaux, économiques et territoriaux des changements climatiques. La revue de presse sera ensuite envoyée à tou-tes celles et ceux qui souhaitent s’y abonner de manière mensuelle. 

    Au travers de cette revue de la presse nationale et régionale, nous souhaitons mettre en lumière les situations de la Corse, aujourd’hui victime de plus fréquents et intenses feux de forêts, du sud de la France touché par les inondations qui sont passées de décennales à quasi-annuelles, comme celle qui a ravagé l’Aude en octobre 2018, de la Nouvelle-Aquitaine qui subit une érosion de son littoral du fait de la hausse du niveau de la mer, des Hauts-de-France, où l’alerte sécheresse est déclenchée de plus en plus tôt chaque année.  

    Mettre en lumière, aussi, le constat que les plus pauvres et vulnérables sont les plus exposés aux dégradations de l’environnement et les moins en capacité de s’adapter. En montrant aussi que l’accompagnement qui leur est proposé est faible, voire inexistant. Enfin, en montrant la diversité des inégalités environnementales et climatiques, qu’elles soient sociales ou économiques, à travers les ressentis et expériences de personnes issues de différentes activités (agriculture, tourisme) et de différents milieux (habitants de zones urbaines, jeunes générations).

    Le 18 avril 2019 c’était aussi la date de la deuxième publication commune du JIEC (Jounalistes d’Investigation sur l’Ecologie et le Climat) avec qui nous avons entamé, il y a près d’un an, un travail collectif inédit. Nous sommes convaincu-es que c’est ensemble que nous gagnerons la lutte pour l’avènement d’une justice sociale et climatique, pour un monde plus juste.

    Nous souhaitons donner les clés à toutes et tous, pour saisir les enjeux liés à la crise climatique, qui menace à la fois les humains et la planète. Car c’est ensemble, dans la compréhension de tous les enjeux, que nous pouvons établir la justice climatique.

  • Monsieur le Premier Ministre, voilà pourquoi l’Affaire du Siècle, c’est aussi votre affaire !

    Alors qu’il ne reste que dix jours au gouvernement pour répondre de son inaction sur le climat et que le Ministère de la Transition écologique et solidaire lance sur Facebook une invitation au débat aux signataires de l’Affaire du siècle, nos quatre organisations adressent cet après-midi une lettre au Premier Ministre, que vous trouverez ci-joint. Cette lettre vise à rappeler au Premier Ministre que c’est bien à l’ensemble du gouvernement qu’est adressé le recours pour carences fautives de l’Etat et donc à l’ensemble du gouvernement d’y apporter une réponse. Il n’est de ce fait pas possible de considérer que l’invitation lancée aux signataires constitue une réponse à cette démarche.

    Le climat n’est pas une petite affaire. C’est l’Affaire du Siècle, soutenue par deux millions de personnes. Notre capacité collective à réduire drastiquement et immédiatement nos émissions de gaz à effet de serre, en transformant en profondeur notre système économique et social, est absolument déterminante. Il en va des conditions de la vie sur Terre et, très concrètement, de la protection de nos droits les plus essentiels : se nourrir, se loger, avoir des enfants, vivre en paix, en bonne santé, et de manière digne.

    Voilà pourquoi, Monsieur le Premier Ministre, lorsque nos quatre organisations – Notre Affaire à Tous, la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme, Greenpeace France, Oxfam France – au nom de l’intérêt général, vous ont adressé, ainsi qu’à douze membres de votre gouvernement, un courrier reprochant à l’Etat son inaction sur le climat, nous attendions une réponse forte.

    Voilà pourquoi, Monsieur le Premier Ministre, lorsque nous avons pointé dans cette demande plusieurs carences fautives avérées de l’Etat français en matière climatique (hausse des émissions de gaz à effet de serre, manquements en matière de rénovation des logements, retards de développement des énergies renouvelables, faiblesse de l’investissement public), nous attendions un sursaut qui soit à la hauteur de ces enjeux colossaux. Nous attendions du gouvernement qu’il annonce de nouvelles mesures – justes, ambitieuses et efficaces pour répondre à ces carences, et protéger nos droits.

    Voilà pourquoi, Monsieur le Premier Ministre, alors que plus de deux millions de personnes ont, en quelques semaines, apporté leur soutien à ce recours en justice, il ne serait pas acceptable d’ignorer leurs attentes. C’est un nombre inédit pour une mobilisation en ligne.

    S’il est vrai que M. le Ministre François de Rugy nous a invités à échanger, l’enjeu climatique dépasse largement le périmètre de son ministère et concerne le gouvernement français dans son ensemble. Or, à ce jour, aucune réponse ne nous a été adressée par vos services.

    De même, le débat avec des citoyens signataires de l’Affaire du siècle, tel que proposé par le Ministère de la Transition écologique et solidaire ce matin sur Facebook, ne constitue en aucune manière une réponse à ces carences.

    Monsieur le Premier Ministre, si une rencontre devait avoir lieu entre nos 4 organisations et le gouvernement pour lui présenter le recours soutenu par deux millions de personnes, les carences qui y sont pointées, et les politiques publiques qui permettront d’y remédier, elle doit avoir lieu avec vous, en tant que chef du gouvernement.

    Parce que le temps presse, il ne s’agit pas de négocier des aménagements dans les politiques publiques existantes mais bien d’engager une révolution climatique immédiate. Nos 4 organisations restent déterminées à déposer leur recours en justice devant le tribunal administratif de Paris au printemps.

    Veuillez agréer, Monsieur le Premier Ministre, l’expression de notre haute considération.

    Signataires : Les 4 ONG co-requérantes de l’Affaire du Siècle

  • Une nouvelle équipe pour Notre Affaire à Tous

    Dimanche 20 janvier 2019, le Conseil d’Administration de l’association Notre Affaire à Tous a acté le départ de la présidence de l’association de sa co-fondatrice Marie Toussaint. A l’été 2015 et suite à l’affaire Urgenda, Marie Toussaint, déjà militante d’un droit adapté à l’urgence environnementale au sein d’End Ecocide on Earth avec Valérie Cabanes, a réuni des militant-es écologistes et juristes, pour fonder Notre Affaire à Tous. Trois ans plus tard, l’association est devenue une référence en matière de justice climatique et environnementale. Elle part désormais mener ailleurs ces combats essentiels.

    Clotilde Bato, membre du Conseil d’Administration de NAAT depuis l’assemblée générale de 2017, et déléguée générale de l’association SOL, a été choisie pour lui succéder de manière temporaire jusqu’à la prochaine Assemblée Générale de l’association, qui aura lieu cet été. Laetitia Liebert, ancienne directrice générale de Greenpeace au Moyen-Orient et de Sherpa, également administratrice de l’association, assurera le rôle de porte-parole sur l’Affaire du Siècle. Enfin, Valérie Cabanes, co-fondatrice de l’association, rejoint la présidence d’honneur aux côtés de Jean Jouzel.

    L’ensemble des bénévoles, et des équipes de l’association se réjouissent et se félicitent de cette nouvelle équipe qui a pu se réunir et devenir opérationnelle rapidement et avec une détermination à porter l’association et ses combats sans faille !

    Pour nos combats, nous lui devons beaucoup.

    Nous souhaitons une belle continuation à celle qui a fondé et a insufflé tant de combats et de détermination à cette aventure collective qu’est Notre Affaire à Tous.

    Marie Toussaint fut celle qui donna l’impulsion et la dynamique collective à une association ayant pour objet et outil le droit, afin de documenter et protéger les droits des plus exclu-es, premier-es victimes des changements climatiques, dont les non-humains : le vivant. Sous son impulsion, l’association s’est engagée, dans son plaidoyer et son action, pour le respect et l’extension des droits environnementaux et sociaux des citoyen-nes, et notamment les plus fragiles d’entre eux, qui sont aujourd’hui laissé-es seul-es face aux dégradations environnementales et climatiques.

    A partir de 2018, nous avons accompagné à ses côtés la famille plaignante française du People’s Climate Case, et monté le collectif des journalistes pour le climat, travaillant sur la recherche et la documentation des « victimes » du changement climatique en France.

    De ‘victimes’ du changement climatique, nous devions en venir à l’établissement de nouvelles responsabilités pour les pollueurs et ceux qui les y autorisent. En octobre dernier, nous réunissions 4 associations et 13 collectivités autour de l’action des territoires qui se défendent, avec une première interpellation de Total S.A. pour son plan de vigilance défaillant.

    Le concept d’écocide, qu’elle a défendu avec force depuis des années aux côtés de Valérie Cabanes, est aujourd’hui et grâce à leur travail acharné entré dans le débat public, tout comme les droits de la nature. Cela nous aidera à l’avenir pour porter leur inscription dans la loi. C’est d’ailleurs, là aussi sous son impulsion, que nous menons campagne pour l’inscription du climat et des limites planétaires dans la Constitution.

    Enfin, Marie fut celle qui, la première, vit dans la victoire de Urgenda et l’éclosion du mouvement pour la justice climatique dans le monde une opportunité d’agir en France. Elle a longuement sensibilisé, motivé, réuni et fédéré, afin de permettre le lancement de l’Affaire du Siècle.

    Pour ce que nous sommes, nous lui devons beaucoup.

    Au delà de ces combats, qu’elle a transmis à l’association et que nous restons déterminé-es à porter, Notre Affaire à Tous est devenue, sous son impulsion, une famille unique et une aventure incroyable.

    Une famille unique, car Notre Affaire à Tous, c’est d’abord une association de juristes, magistrat-es, avocat-es, convaincu-es de l’intérêt du droit pour nous protéger, et protéger notre planète. Une famille unique aussi, car Notre Affaire à Tous est devenue, petit à petit, une association où beaucoup de jeunes femmes se sont retrouvées portées par la détermination et la ‘radicalité tranquille’ de cette porte-parole qui représenta si justement nos combats.

    Parti-es de neuf membres fondateurs, nous sommes aujourd’hui plus de 300 adhérent-es, sympathisantes, militant-es qui nous sommes formé-es au travail collectif, à la vision stratégique, au droit et à ce que celui-ci pouvait apporter à notre protection, et celle de la nature.

    Ensemble, nous sommes une force immense

    Enfin, une grande part de notre identité tient sans doute à la différence engagée dans nos combats au sein du ‘mouvement climat’. Pour l’ensemble de nos actions, nous avons engagé des partenariats avec d’autres collectifs et associations, et avons construit ensemble des ponts entre ces différents mondes qui ne se parlaient que trop peu. La force de ce mouvement, c’est ce dialogue, entre scientifiques et juristes, journalistes et chercheurs, militant-es et citoyen-nes.

    Emplis de fierté, d’expérience passée aux côtés de celle qui porta tous ces combats et nous les enseigna, nous sommes déterminé-es à continuer – et ce sera non sans difficulté ! – à nous battre pour ce que nous croyons fermement être juste, et le monde de demain.

    Encore une fois, toute l’équipe de Notre Affaire à Tous se réunit pour lui souhaiter le meilleur à venir, et sommes convaincu-es qu’elle continuera avec la même force à porter les combats qui nous animent dans d’autres arènes. Merci !

    Contacter la présidente de l’association, Clotilde Bato :

    presidence@notreaffaireatous.org